La BD s’empare de plus en plus de la thématique de la vieillesse, et sans tabou

L'âge de déraison, n'est pas forcément l'adolescence, mais peut-être l'âge de la "maturité", c'est à dire de l'entrée dans un âge certain, où on a tout à faire et rien à prouver.

Article rédigé par Frédérique Marié
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
"L’âge de déraison" de Dounia Georgeon et Pascal M. (STEINKIS)
"L’âge de déraison" de Dounia Georgeon et Pascal M. (STEINKIS)

Plusieurs bandes dessinées sur la vieillesse sont présentes dans vos librairies : Les vieux fourneaux de Wilfrid Lupano, On se reposera plus tard de Brigitte Luciani, Les temps retrouvés de Kei Fujii, Le Plongeon de Séverine Vidal, Le péril vieux de Laetitia Coryn, sans oublier Les Mémés de Sylvain Frécon ou encore le dernier opus de Florence Cestac Le démon de mamie.

À cette liste non exhaustive, ajoutons L’âge de déraison qui est une toute première collaboration entre deux amis retrouvés : le dessinateur Pascal M et Dounia Georgeon, dont c’est la première expérience d'écriture de scénario.

Les couleurs pastel traduisent la sérénité de la révolution que vit Corinne, à 70 ans. (STEINKIS)
Les couleurs pastel traduisent la sérénité de la révolution que vit Corinne, à 70 ans. (STEINKIS)

Représentation graphique de la narration du scénario

C’est un album tout en nuances, qui raconte l’évolution et l’émancipation de Corinne, 70 ans, en couple avec Gilles depuis 40 ans. Le hasard aidant, elle retrouve une ancienne amie qui l'invite chez elle et lui présente d'autres connaissances. Là, tout se met en place, comme le montre dans ses planches Pascal M, qui offre une représentation graphique de la narration visuelle du scénario.

Les couleurs pastel traduisent effectivement une forme de sérénité dans cette révolution intime que vit Corinne.

L’âge de déraison, de Dounia Georgeon et Pascal M, est paru aux Editions Steinkis.

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