Le Louvre et les annonces d'Emmanuel Macron dans "franceinfo et vous" du mardi 28 janvier 2025

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Article rédigé par franceinfo
Radio France
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"franceinfo et vous". (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)
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Vétusté, état de conservation parfois négligé, circuits de visite, visiteurs trop nombreux pour un tel musée : nombreux sont les sujets auxquels devra répondre Emmanuel Macron, attendu mardi 28 janvier 2025, au Louvre, musée le plus visité du monde. Une inquiétude partagée par beaucoup d'auditeurs, à commencer par Pierre, qui ne cache pas son angoisse : "Le Louvre, c'est la France qui rayonne, c'est la culture avec un grand C. C'est Paris ! On a reconstruit Notre-Dame, alors il faut sauver le Louvre !". Anne Chépeau du service culture de franceinfo lui répond : "Le Louvre ne va pas non plus s'effondrer demain". Elle reconnaît toutefois un certain nombre d'alertes qui ont eu lieu ces dernières années, notamment "dans l'aile Sully, qui aurait des problèmes d'infiltration d'eau". Des soucis de canalisations auxquels s'ajoute un problème de fréquentation des visiteurs, trop nombreux.

Pour Paul Barcelonne, journaliste au service politique, la question de Pierre a le mérite de soulever la question du rôle joué par Emmanuel Macron, un président isolé, affaibli, et qui cherche un "nouveau chantier présidentiel" après le succès du chantier de Notre-Dame. Le Louvre est par ailleurs symbolique pour le président de la République, puisque c'est au pied de la pyramide qu'il avait fêté sa première victoire en 2017. Compliqué toutefois d'engager de lourdes sommes pour le chantier alors que le gouvernement considère que "la réalité, c'est de se serrer la ceinture", ajoute Paul Barcelonne.

Certains ont pour leur part déjà songé à des pistes de financement, comme cet auditeur qui conseille "la vente de quelques dizaines des milliers d'œuvres qui ne sortent jamais des stocks". "Une très mauvaise idée" répond d'emblée Adrien Goetz, membre de l'Académie des Beaux-Arts, qui est catégorique : "Le principe d'inaliénabilité des collections nationales doit être intangible". Un stock qui par ailleurs est "un mythe" ajoute l'historien de l'art. Une partie de la solution passera par le mécénat. "Il n'y a pas de raison que des grands groupes ne viennent pas contribuer, insiste Adrien Goetz. Moi, ça ne me choque pas du tout".

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