Clémentine Dupuy, 25 ans : "Quand on est jeune, on se dit qu'on n'a pas les compétences" pour s'engager en politique
Tous les jours, Manon Mella donne la parole aux jeunes de 18 à 25 ans. Mercredi 15 septembre, rencontre avec Clémentine Dupuy, 25 ans, porte-parole des Jeunes avec Macron (JAM).
"Macron, président des jeunes" : c'est le slogan choisi par le mouvement les Jeunes avec Macron (JAM) pour son affiche pré-présidentielle, inspirée des séries diffusées sur les platesformes de vidéo à la demande comme Netflix. Si le président français n'a pas encore fait connaître ses intentions pour 2022, une nouvelle candidature ne semble faire aucun doute pour le mouvement, qui revendique 3 000 militants actifs.
"Macron, président des jeunes", qu'est-ce-que ça veut dire ? Adopter les prétendus codes de communication des jeunes est-il suffisant pour remporter l'adhésion des jeunes ? Nous avons posé la question à Clémentine Dupuy, 25 ans, porte-parole des Jeunes avec Macron. Elle est engagée aux côtés du président depuis 2016.
On a beaucoup raillé Macron, le président sur TikTok. Mais nous, les jeunes, on ne regarde plus la télévision ni les chaînes d'infos. On est sur TikTok et Instagram.
Clémentiny Dupuy, 25 ans, porte-parole des JAM
Pour Clémentine Dupuy, Emmanuel Macron est bien le "président des jeunes" d'abord par "les mesures qu'il a mises en place" : "Le plan 1jeune1solution, c'est un plan inédit. Ce n'est jamais arrivé qu'il y ait autant d'argent pour aider les jeunes à trouver un stage, un emploi... Et puis il y a le pass culture." Clémentine l'assure, "l'âge où Emmanuel Macron est le plus populaire, c'est les 18-24 ans". Ce qui n'est pas tout à fait ce que mesure le baromètre Ifop-JDD d'août 2021, pour qui 39% des 18-24 ans sont satisfaits du chef de l'Etat, alors qu'ils sont 50% pour les 65 ans et plus.
Pour Clémentine Dupuy, adopter "les codes de communication des jeunes, c'est essentiel pour faire connaître les mesures mais ce n'est pas le principal. Il faut aussi des mesures de fond et ça Emmanuel Macron l'a fait. C'est un tout."
Que dire alors aux jeunes qui ont vu leurs APL baisser de 5 euros par mois ou aux non-boursiers qui n'auront plus droit au repas à un euro par jour, mesure exceptionnelle prise pendant la crise sanitaire ? "Oui, certains ont perdu 5 euros d'APL par mois, mais avec la suppression de la Sécurité sociale étudiante, ils ont gagné 217 euros par an", répond Clémentine Dupuy. Une cotisation qui a bien été supprimée, mais qui a été remplacée par une contribution obligatoire de 90 euros par an à verser à l'établissement où l'étudiant effectue ses études.
"La politique c'est ce qui régit toute notre vie"
"Il faut que les jeunes s'intéressent et viennent voir ce que l'on fait" dans le mouvement des Jeunes avec Macron. "La politique, c'est ce qui régit toute notre vie", insiste Clémentine. "Quand on est jeune, on se dit qu'on n'a pas les compétences et qu'on n'est pas qualifié. Si ce sont les personnes plus âgées, qui ont 50, 60 ans, qui régissent notre vie, elles aussi ont été jeunes. Elles se sont engagées. Alors, faites pareil !"
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