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Jean-Charles, 24 ans, et Tommy, 23 ans : "On doit voter pour les bonnes raisons et pas pour quelqu'un de divertissant sur TikTok"

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Tous les jours, Manon Mella donne la parole aux jeunes de 18-30 ans. Vendredi 18 février, rencontre avec Jean-Charles, 24 ans, etTommy, 23 ans, étudiants en droit à Nice.

franceinfo - Manon Mella

Radio France

Publié le 18/02/2022 11:15 Mis à jour le 18/02/2022 16:31

Temps de lecture : 2min

Tommy, 23 ans, et Jean-Charles, 24 ans, étudiants en droit à Nice (de gauche à droite) (MANON MELLA / FRANCEINFO)

Plus le premier tour de l’élection présidentielle approche et plus les candidats investissent les réseaux sociaux. TikTok, Instagram, Twitch…On en parle avec Jean-Charles, 24 ans et Tommy, 23 ans, étudiants en droit à Nice. Ils ne voient pas d’un très bon œil ces nouvelles stratégies de communication.

"C'est aux arguments qu'il faut s'intéresser"

"Quand on vote, on doit voter pour les bonnes raisons et pas pour quelqu'un qui est divertissant sur TikTok", s'alarme Jean-Charles, 24 ans. Ce n'est pas ce qu'il attend des candidats à une élection présidentielle. "C'est aux arguments qu'il faut s'intéresser. Je ne veux pas que la nouvelle génération passe à côté de cette culture de la politique qui tend à s'effriter un petit peu", analyse l'étudiant.

Pour moi, c'est un peu prendre les jeunes pour des bêtes.

Tommy, 23 ans

Pour Tommy, le fait que des candidats essaient d'adopter des codes qu'ils ne maîtrisent peut-être pas pourrait même "peut-être pousser à l'abstention." Il dénonce un manque d'authenticité qui "pourrait être dangereux" et produire "un effet inverse."

"Les politiques sont amenés à débattre sur des plateaux sur lesquels on n'a pas l'habitude de les voir"

La campagne présidentielle, Jean-Charles la trouve "étrange", en particulier sur la forme. "Les politiques sont amenés à débattre sur des plateaux sur lesquels on n'a pas l'habitude de les voir." Cet étudiant voudrait "que l'on s'intéresse aux choses de manière plus profondes." Pour Jean-Charles, "le président doit garder une certaine distance" qui relève même "de la décence".

Pour Tommy, la campagne présidentielle "manque de professionnalisme et de sérieux." Pour l'étudiant de 23 ans, "les candidats peuvent utiliser les nouveaux médias mais d'une manière peut-être un plus honnête et formelle."