Avec "moisturizer", le groupe de pop punk Wet Leg présente son second album

Le groupe anglais Wet Leg a sorti début juillet un nouvel album, "moisturizer". Un disque musclé, drôle et tendre à la fois.

Article rédigé par Yann Bertrand
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
L'artiste britannique Wet Leg sur la scène de l'Arena lors du festival de Roskilde, au Danemark, le mercredi 2 juillet 2025 (TORBEN CHRISTENSEN / RITZAU SCANPIX)
L'artiste britannique Wet Leg sur la scène de l'Arena lors du festival de Roskilde, au Danemark, le mercredi 2 juillet 2025 (TORBEN CHRISTENSEN / RITZAU SCANPIX)

Avec Wet Leg, groupe britannique composé de deux anglaises, se dégage toujours une décontraction arrogante, une puissance facile. En trois ans, le groupe a conquis le monde, porté par les deux jeunes femmes à son origine : Rhian Teasdale et Hester Chambers, amies depuis leurs années universitaires sur l’île de Wight.

Pour ce deuxième album, elles ont emmené tout le groupe en colonie, dans une maison d'enregistrement, pour y vivre ensemble. Pour Rhian Teasdale, le résultat s'entend clairement :"en écoutant cet album, après le premier, on se rend compte que celui-ci sonne plus costaud avec énormément de progression. Je crois que l'on peut vraiment entendre que c'est le disque d'un groupe qui a passé son temps sur la route."

Des textes crus mais aussi romantiques

Alors que Wet Leg sait se montrer caustique, voire cru dans les textes, cette fois, l'amour est omniprésent. En écrivant notamment "Davina McCall", Rhian Teasdale s'est beaucoup interrogée : "il y a eu tellement de fois, en écrivant Davina McCall, un titre très sincère et qui vient du cœur, où j'ai senti comme un inconfort en me disant que les chansons d'amour étaient toujours trop niaises. Par exemple, est-ce que je peux vraiment dire "Sweet baby Angel ? Je ne sais pas mais je suis tellement amoureuse en ce moment que je n'ai pas le choix."

Wet Leg est un groupe avec suffisamment d'ampleur et de recul pour affronter tous les thèmes et toutes les scènes sans craindre, pour autant le romantisme.

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