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"Ils se bagarrent et ils y croient" : Patrice Leconte promène sa caméra dans l'intimité des petits commerces de France

Info médias Célyne Baÿt-Darcourt Du lundi au vendredi à 9h50 et 16h20

Dans une série documentaire de cinq épisodes diffusés sur France 3, le réalisateur et metteur en scène Patrice Leconte pousse la porte des petits commerces de France, dont les propriétaires se battent, chaque jour, pour faire vivre bon an mal an leur activité.

franceinfo, Célyne Baÿt-Darcourt

Radio France

Publié le 25/03/2019 12:25

Temps de lecture : 1min

Patrice Leconte, invité sur franceinfo lundi 25 mars. (FRANCEINFO)

Le réalisateur et metteur en scène Patrice Leconte propose sur France 3 Boutiques obscures, une série consacrée aux petits commerçants. En cinq épisodes, il parcourt la France à travers ses propriétaires de petites boutiques.

"Je voulais garder une trace de quelque chose, de témoignages de gens que j’aime, dont j’ai fait la connaissance et qui ne sont pas des commerces atypiques, mais tenus par des gens qui m’ont touché parce qu’ils y croient, qu’ils se bagarrent", explique Patrice Leconte au micro de Célyne Baÿt-Darcourt sur franceinfo.

Gladys, Marianne et les autres

"Pour la plupart, ils ne sont plus tout jeunes, donc il y a un peu de nostalgie", concède avec tendresse le réalisateur. On y retrouvera une marchande de vélos, Marianne, mais aussi Lisa, restauratrice, ou encore Gladys, qui vend de la lingerie à Cavaillon. On croirait cette dernière sortie d’un dessin de Sempé. "Je suis arrivée en 1962, se souvient-elle dans le documentaire, et j’ai commencé à vendre des soutiens-gorge et toute la gamme de la lingerie, de la corsetterie. Un jour, j’ai eu une cliente qui m’a dit ‘’Il me faut un soutien-gorge et un slip : je n’ai que ma robe sur moi… J’étais assez stupéfaite.""

On ne verra dans la série que peu de clients : "Se sachant filmés, les commerçants jouaient un peu à la marchande. D’un seul coup, c’était frelaté et cela ne ressemblait plus à la vraie vie, à l’intime, à ce que je voulais mettre en place…"

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