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Véronique Lecharpy, scénariste de la série "Maman a tort" : "Les romans de Michel Bussi sont difficiles à adapter"

Info médias Célyne Baÿt-Darcourt Du lundi au vendredi à 9h50 et 16h20

Le premier épisode de la série évènement "Maman a tort" est diffusée mercredi soir sur France 2. Véronique Lecharpy, qui a adapté pour le petit écran le livre de Michel Bussi, est l'invité de franceinfo.

franceinfo, Célyne Baÿt-Darcourt

Radio France

Publié le 23/05/2018 11:15

Temps de lecture : 1min

Véronique Lecharpy, scénariste de "Maman a tort", adaptation en série du roman de Michel Bussi. (FRANCEINFO / RADIOFRANCE) — Véronique Lecharpy, scénariste de "Maman a tort", adaptation en série du roman de Michel Bussi. (FRANCEINFO / RADIOFRANCE)

Véronique Lecharpy est la scénariste de la série évènement Maman a tort, qui démarre mercredi soir sur France 2, adaptée du best-seller de Michel Bussi, l’un des plus gros vendeurs de livres français, numéro un dans les polars. "J’avais lu le livre avant. Il n’est pas plus simple que les autres : malgré ce que l’on peut croire, les livres de Michel Bussi sont difficiles à adapter."

Quel est le rôle d’une scénariste, lorsqu’il s’agit d’adapter un roman ? "La trame, explique-t-elle, est certes là, mais il s’agit d’un roman, et il faut en faire un film. Il faut faire vivre les personnages… Comme les personnages de Bussi sont un peu caricaturaux, on peut difficilement les mettre à l’écran." Elle cite ainsi l’exemple du personnage de la commissaire Marianne Augresse, une flic de quarante ans, burlesque, boulotte, mal dans sa peau. "On peut rêver d’avoir ce genre de personnage en télévision. Moi j’aimerais beaucoup… mais c’est moins grand public."

Véronique Lecharpy a renforcé certains personnages, comme celui de Lucas, le jeune stagiaire de la commissaire. "Lucas servait Marianne quand elle avait besoin d’infos mais il ne servait pas plus que cela, indique Véronique Lecharpy… j’ai donc un peu renforcé son personnage. Les personnages secondaires ont pris un peu plus de consistance. Michel Bussi m’a laissé carte blanche et a découvert les textes lorsqu’ils ont été terminés. Et je crois qu’il est content…"