"XXI n'avait jamais parlé de sexualité" : la revue arrive dans les kiosques avec un numéro 69 consacré au sexe féminin

Pour la première fois, la revue XXI s'empare du sujet de la sexualité, sous le prisme féminin, pour son numéro 69. Elle passe aussi d'un format horizontal à un format vertical pour son arrivée chez les marchands de journaux.

Article rédigé par Célyne Baÿt-Darcourt
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Elsa Fayner, rédactrice en chef de la revue "XXI". (FRANCEINFO / RADIOFRANCE)
Elsa Fayner, rédactrice en chef de la revue "XXI". (FRANCEINFO / RADIOFRANCE)

Fini la vente uniquement en librairie et dans les relais des gares et des aéroports, on trouve maintenant la revue XXI, le trimestriel d'enquêtes, de grands reportages, de récits, chez les marchands de journaux. Pour accompagner cette évolution, elle change aussi de format. Connue pour sa couverture qui se regardait à l'horizontale, la revue bascule à la verticale. "Chez les marchands de journaux et les kiosquiers, on se doit d'être à la verticale. Si vous avez remarqué, toutes les revues sont à la verticale. Donc il y avait une conséquence logique au fait d'être vendu à un public plus large",  explique jeudi 19 juin sur franceinfo Elsa Fayner, la rédactrice en chef.

"Aventure scientifique", enquête, interview... La sexualité "abordée à la XXI"

La revue XXI consacre son numéro 69, celui de l'été 2025, au sexe féminin. Une première pour la revue, comme le souligne Elsa Fayner : "XXI n'avait jamais, en 16 ans, parlé de sexualité." Le sujet est abordé "à la XXI", "avec des bonnes histoires qui racontent une face plus lumineuse de la sexualité, voire du sexe. Je savais qu'on pouvait en parler de manière sympathique, mais sérieuse et rigoureuse. Et c'est ça que je voulais démontrer."

On y trouve, par exemple, "une aventure scientifique et humaine", celle d'une équipe de chercheuse en Suisse qui ont réussi à "cartographier la vulve, le sexe féminin, et surtout son évolution à travers les âges de la femme, entre la jeunesse et la vieillesse, ce qui n'avait jamais été fait." Une enquête également sur le "business qu'il y a derrière OnlyFans", une plateforme connue notamment pour les photos et vidéos érotiques ou pornographiques publiées par des créateurs moyennant des abonnements payants. Ou encore une interview de l'écrivaine Claudie Hunzinger qui raconte "comment elle n'écrit pas de scènes de sexe et pourquoi."

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