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Les traitements les plus efficaces pour lutter contre le diabète de type 2

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La Haute autorité de la santé vient de publier des recommandations claires sur le diabète de type 2. Un soulagement pour les quelque trois millions de Français diabétiques et les médecins traitants alors que, depuis 2009, sont régulièrement retirés du marché, des traitements jugés dangereux, notamment le Médiator.

franceinfo

Radio France

Publié le 27/02/2013 09:52 Mis à jour le 09/05/2014 22:39

Temps de lecture : 2min

La sphère des traitements contre le diabète de type 2 est au cœur de
plusieurs affaires ces dernières années, alors que les dernières
recommandations de la Haute autorité de la santé (HAS) dataient de 2006.

"Il y a eu un retard du groupe de travail,
car il a fallu que la Haute autorité de la santé gère minutieusement les
déclarations de lien d'intérêt et trouve des diabétologues qui participent au
groupe de travail et qu'il n'y ait pas de conflit d'intérêt ", explique le
Pr Hector Falcoff, co-président de la Haute autorité de la santé.

Dans ses recommandations, la HAS souligne
l'intérêt des médicaments classiques qui sont efficaces pour réduire la
glycémie et pour lesquels elle a suffisamment de recul en termes de sécurité,
contrairement aux nouveaux médicaments.

Des réserves sur les incrétines

Les incrétines, des hormones récemment découvertes capables
de diminuer la glycémie, sont des traitements qui gagnent du terrain alors que
l'on manque de preuves sur leur efficacité dès le début du traitement.

Ils sont présentés de manière assez séduisante parce qu'ils
ne donnent pas d'hypoglycémie et que, dans certains cas, ils aident à perdre du
poids, mais "ces avantages ne doivent pas faire oublier la nécessité d'avoir
suffisamment de recul pour les employer ", rappelle le Pr Hector Falcoff.

Le rôle des médecins

Régulièrement les recommandations de la Haute autorité de la santé ne sont pas écoutées et les médecins passent outre.

Le Pr Hector Falcoff espère que le message sera écouté car
les médecins généralistes suivent à eux seuls entre 80% et 90% des patients
diabétiques de type 2. Il faut, pour ces patients, rester sur une stratégie classique
et que les malades comprennent bien que ces traitements doivent être associés
à un équilibre alimentaire et à de l'exercice physique.