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L'Actinidia Issaï : un kiwi rustique et sucré

Jardin Isabelle Morand Le samedi à 6h56 et 11h56, le dimanche à 6h56, 11h56 et 15h26

Le maître-jardinier de France Info, Claude Bureaux, nous fait découvrir cette semaine une variété de kiwi plus rustique : l'Actinidia Issaï.

Claude Bureaux

Radio France

Publié le 03/01/2016 08:35 Mis à jour le 03/01/2016 09:29

Temps de lecture : 1min

Roland dans le Calvados m’écrit : "J’ai planté cet automne un actinidia issaï. Cet actinidia n’a pas besoin d’être planté en couple pour avoir des fruits. Quelle devrait être la période de récolte ? Puis-je espérer déguster des fruits l’année prochaine ? "

Roland, l’Actinidia Issaï est une variété de kiwai que les botanistes nomment Actinidia Arguta. Cet Actinidia se différencie du kiwi par sa taille plus petite et sa peau lisse. La récolte doit se faire lorsque les fruits sont encore immatures. Ils poursuivent leur maturité dans un local sain et aéré et à une température maximum de 15°. Ils peuvent se conserver environ 2 mois.

Dans votre région, on pourra récolter après les premières gelées. Lorsqu’ils commencent à devenir tendres. L’Actinidia Issaï a un fruit sucré, mais il est moins vigoureux et productif que le kiwaï type. Il est vrai que cette liane fruitière est autofertile (contrairement au kiwi de Chine) mais il préfère cependant une pollinisation croisée.

Pour les jardiniers, les naturalistes, mais aussi les "randonneurs gourmands", vient de paraitre aux éditions Plume de Carotte Cueillettes gourmandes , un ouvrage de Serge Schall qui nous fait découvrir des saveurs originales.

Après un brin d’histoires et d’anecdotes sur le rapport entre les hommes et la cueillette dans la nature, entrez dans le monde des fruits sauvages comestibles. Ce petit livre est un véritable Vade Mecum pour bien identifier ces fruits et préparer confitures, sirops et pâtisseries.

Certaine de ces plantes dites indigènes peuvent être cultivées au jardin. Elles entrent également dans la confection des haies champêtres et gourmandes qui devraient à l’avenir remplacer les haies de Thuyas ou de faux cyprès que l’on appelle le "béton vert".