Un nouveau pneu chez Michelin : que peut-il apporter de plus ?

C’est vrai qu’un pneu, c’est rond et noir ! Et que, rien ne ressemble plus à un pneu qu’un autre pneu.
Pourtant, les progrès sont nombreux : sur les matériaux, sur ledessin des rainures.
La surface de contact de vos 4 pneus sur le sol, c’est à peu près le format d’une feuille A4 – une feuille "standard". La qualité de ce contact – donc : votre équilibre sur la route, vos freinages, la capacité à résister au dérapage sous la pluie –, toute cette sécurité est conditionnée par vos pneus.
Un bon pneu, il concilie tous les contraires : pour être bon, en tenue de route, en freinage – en adhérence –, il doit plutôt être tendre.
Mais, pour ne pas s’user trop vite –, il doit plutôt être dur.
Et pour la tenue de route, il doit être bon à la fois sur le sec, et sur le mouillé. Là aussi, ce sont des exigences contraires.

Et puis, il y a la "résistance au roulement".
Un pneu, quand il tourne sur le sol, il frotte : iIl freine votre avancée. Il fait donc consommer du carburant.
20% de votre consommation vient de vos pneus : de leur rotation sur le sol.
Il faut diminuer cette résistance au roulement ; mais sans dégrader la tenue de route.
J’ai fait l’essai de ce nouveau pneu Michelin Primacy 3 : il apporte une tenue de route sûre, avec une bonne adhérence. Sur le sec. Et sur le mouillé.
A 100 km/h sur route sèche, ce Michelin permet de diminuer votre distance de freinage de 2,20 m. Et presque autant sur le mouillé.
Sous la pluie, il permet de passer 3 km/h plus vite dans un virage, là où la limite de dérapage se situait à 90 km/h.
3 km/h de plus avant de déraper, c’est autant de marge de sécurité en plus.

Il a fait froid et beaucoup de sel a été déversé sur nos routes
Des milliers de tonnes de sel répandues sur les chaussées.
Avec un impact très négatif sur l’environnement : sur les nappes phréatiques, sur les végétaux, sur les petits animaux.
Des produits de déneigement plus neutres pour l’environnement existent. Mais ils sont peu utilisés jusqu’à présent. Car ils sont chers.

Autre victime du froid : les vitres électriques
Sur les lève-vitres électriques commandés par impulsion – juste par une courte action sur le bouton –, vous pouvez avoir des surprises avec le froid.
A cause de la sécurité "anti-pincement" : lorsque la vitre rencontre un obstacle à la remontée, elle s’arrête, et redescend de quelques cm
Lorsqu’il fait froid, les joints de vitres durcissent. Ils opposent une résistance accrue à la remontée des vitres.
Dès que la vitre commence à remonter, elle s’arrête. Vous vous retrouvez avec une vitre impossible à fermer. Très agaçant quand il fait -10°. Mais c'est un défaut... incurable.