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Les Verts et le Président : un début de réchauffement

On en a parlé mercredi soir à la même heure. Les relations sont difficiles, tendues même entre les écologistes et l’exécutif avec au cœur de ces tensions : la gestion du drame du barrage de Sivens. Ce jeudi matin lors de l'ouverture de la conférence gouvernementale à l’Élysée, le président de la République leur a adressé plusieurs messages.　

Julien Langlet

Radio France

Publié le 27/11/2014 17:15 Mis à jour le 27/11/2014 17:53

Temps de lecture : 2min

Des messages d'apaisement en évoquant très longuement au début de son intervention LE sujet qui cristalise les tensions en ce moment : la construction d'un barrage à Sivens dans le Tarn qui a couté la vie à Rémi Fraisse,un manifestant de 21 ans à la fin du mois d'octobre.

"Plus jamais ça ! "a dit en quelque sorte le chef de l'État.

Après avoir de nouveau promis toute la vérité à la famille de la victime, le président de la République a dit vouloir reposer la question du débat public, conscient des limites du système actuel et de ses imperfections.

Et le président de la République a proposé des pistes de reflexion pour le gouvernement. Le gouvernement a six mois pour faire des propositions, propositions qui seront mise en oeuvre tout de suite a précisé le président de la République.

Voilà qui est de nature à satisfaire les verts ? 　

En prenant le temps d'évoquer le sujet, au début de son discours, le président de la République a voulu donner des signaux d'apaisement, dans ce dossier qui empoisonne depuis plusieurs semaines les relations entre les écologistes, le ministre de l'Intérieur et le chef du gouvernement, jusque dans l'hémicyle du parlement.

Il a lancé le chantier d'une reforme des procèdures dans la prise de décisions publiques et il a semblé ouvrir aussi la porte à des solutions alternatives sur d'autres grands projets contestés.

Peut-être François Hollande pensait il à Notre-Dame-des-Landes. Les écologistes et leur Secrétaire nationale Emmanuelle Cosse, oui, en tout cas et si ils sont satisfait du discours du chef de l'État.

Ils attendent surtout des résultats, et aux écologistes qui se félicitaient mais ironisaient sur la conversion récente du président de la République à l'écologie :

"J'ai eu cette prise de conscience à partir du moment ou je suis arrivé aux responsabilités "

C'est ce que leur a répondu François Hollande à la fin de son discours cette fois avant de conclure et de promettre de laisser une trace. Un accord historique sur le climat lors de la conférence internationale qui aura lieu à la fin de l'année prochaine à Paris et qui réunira 40.000 participants de 191 pays.