Rencontre entre Emmanuel Macron et les chefs de partis : que peut-on attendre de cette réunion au format inédit ?
Lors de cette réunion, l'exécutif souhaite, entre autres, tenter d'apaiser le climat avec les oppositions après la crise sociale provoquée par la réforme des retraites.
Emmanuel Macron réunit, mercredi 30 août, à Saint– Denis, les chefs de tous les partis, majorité et opposition, qui disposent d’un groupe au Parlement. Personne ne sait ce qu’il ressortira de cette réunion au format inédit, pas même le chef de l’État.
À l’Élysée, on répète que rien n’est écrit. Y-aura-t-il un communiqué à l’issue ? Un relevé de conclusions pour faire état de convergences éventuelles sur des projets de loi ou des référendums ? Ou l’évocation d’un "préférendum", c’est-à-dire une consultation sur plusieurs sujets permettant à l’électeur de classer ses préférences ? Ou rien de tout cela ? On verra bien. Il n’y a pas de scénario, mais il y a un ordre du jour. En trois temps : la situation internationale, puis les questions institutionnelles, et enfin un bloc intitulé "faire nation", regroupant l’école, la sécurité, l’autorité, l’immigration et qui sera abordé lors du dîner de travail que la Nupes a décidé de sécher.
"Discussion franche, à la loyale"
Dans l’esprit d’Emmanuel Macron, cette journée peut servir à mettre chacun, majorité et surtout opposition, devant ses responsabilités. Sur les grands enjeux de la période, Emmanuel Macron veut une "discussion franche, à la loyale", sans posture. D’où le terrain, neutre, et le décor, solennel : la maison d’éducation de la Légion de l’honneur de Saint-Denis. Et la mise en scène : pas de collaborateurs, pas de portables, pas de communication à la presse : le président seul face à 11chefs de partis… Il y a un petit côté western !
L’autre intention de l’exécutif, c’est d’apaiser le climat politique, de décrisper le débat public après un an d’échanges survoltés à l’Assemblée, et six mois de crise sociale dans le pays provoquée par la réforme des retraites.
On voit mal comment une journée de conclave pourrait suffire à apaiser le climat. Même dans la majorité, personne ne s’attend à voir jaillir, mercredi soir, une fumée blanche. Les oppositions arrivent avec leurs revendications. LR et le RN réclament un référendum sur l’immigration. La Nupes en souhaite un sur les retraites. Bref, les oppositions dénoncent déjà un coup de com sans lendemain du chef de l’État. Quatorze mois après l’élection d’une Assemblée sans majorité absolue, la démocratie française est encore loin d’avoir acquis cette culture du dialogue et du compromis cher à certains de nos voisins.
À regarder
-
Ingérences russes en Moldavie
-
À 12 ans, il porte plainte contre Roblox
-
Pourquoi ce bébé girafe est une bonne nouvelle
-
Marie-Céline Bernard, pionnière du rugby féminin en France
-
Une centaine d'agriculteurs manifestent devant le château de Versailles
-
"Faites des parents" : une campagne pour le don de gamètes
-
Cette alerte a sauvé une ado
-
Un Polonais devient le premier alpiniste à descendre l'Everest à ski sans oxygène
-
L'Oktoberfest à Munich comme si vous y étiez
-
Condamnation de Nicolas Sarkozy : "C'est le pays tout entier qui va être éclaboussé !"
-
Opérations ratées : un ophtalmo visé par plusieurs plaintes
-
Ingérence russe : les élections moldaves sous surveillance
-
Pourquoi faut-il avoir de l'argent liquide chez soi ?
-
Etat palestinien : Benyamin Nétanyahou prépare sa riposte à l'ONU
-
Nicolas Sarkozy : comment va-t-il purger sa peine ?
-
Décès au KFC : un corps découvert aux toilettes au bout de 30h
-
N. Sarkozy condamné : l'ancien président ira en prison
-
Braquage impressionnant dans une bijouterie en Californie
-
L’ancien président Nicolas Sarkozy ira en prison
-
Malfaçons : 38 degrés toute l'année chez eux
-
Cookies, gaufres : le succès des fast-foods sucrés
-
Y'a des pesticides dans les nuages
-
Marylise Léon réagit à la colère des patrons
-
Une nouvelle photo officielle pour Joe Biden à la Maison Blanche ?
-
Carla Bruni arrache la bonnette du micro de Mediapart
-
"Je dormirai en prison mais la tête haute"
-
Contraception forcée : le scandale qui empoisonne le Danemark
-
Benfeld : l'agresseur fasciné par le nazisme
-
La question qui... Part en Italie !
-
Guerre en Ukraine : Donald Trump se moque de la Russie
Lancez la conversation
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.