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"Gangs of London" saison 2 : l'une des séries les plus léchées et violentes de l'année

L'empire des séries Laurent Valière Le samedi à 17h55, 20h25 et 22h55, le dimanche à 15h55, 17h55 et 19h54

La saison 2 de "Gangs of London" continue de nous plonger dans un Londres noir et sombre, où les scènes violentes, incroyablement chorégraphiées, placent les spectateurs en totale immersion. Avec un nouveau tueur diabolique, Koba.

franceinfo - Laurent Valière

Radio France

Publié le 04/11/2023 10:22 Mis à jour le 04/11/2023 12:00

Temps de lecture : 2min

Waleed Zuaiter est le diabolique Koba, dans "Gangs of London". (CANAL + / SKY ATLANTIC)

C’est l’une des séries les plus violentes et esthétiques de ces dernières années. Dans un Londres glacial, fait de hautes tours aux parois vitrées qui dominent la Tamise, des gangs, qui ne se font aucun cadeau pour dominer le marché des armes et la ville, et le sang, qui gicle à longueur d’épisode dans des scènes incroyablement chorégraphiées et rythmées. La série est diffusée chaque jeudi sur Canal +.

La première saison de Gangs of London avait été une révélation il y a trois ans, dont certains épisodes étaient réalisés par le français Xavier Gens. La deuxième saison relève le défi d’être tout aussi cynique et passionnante.

La nouvelle saison est située un an après, et nous retrouvons nombre des personnages principaux. Comme la veuve de l’ancien parrain de la ville, qui cherche vengeance après son assassinat. Comme l’ancien bras droit du défunt parrain de la ville, dont le fils est président d’une puissante multinationale. On retrouve aussi Elliot, ancien policier infiltré, incarné avec densité par Sope Dirisu, dont on ne sait plus de quel gang il se réclame aujourd’hui.

La deuxième saison rajoute un vilain, tout ce qu’il y a de plus jubilatoire : un psychopathe sadique, qui se teint les cheveux, et porte une veste de velours rouge. Il peut, sans ciller des yeux, faire avaler trois balles de revolver à un ennemi, en appuyant sur sa gorge pour vérifier que tout passe bien dans le tuyau. C’est le nouvel atout de cette saison : l’homme est le diable, il n’a peur de rien.

La série sait à merveille créer des scènes de violences, dignes d’un John Woo, qui immergent les spectateurs, que ce soit dans une laverie automatique ou sous l’eau, dans une piscine. Le deuxième épisode commence dans la douceur de l’Italie, et se termine dans une marée de sang, dans un marché aux poissons de Londres.

La série frappe enfin surtout par son image très sombre, proche du gris, toujours très soignée. Et par l’utilisation étonnante de la musique et des silences. Et la violence est d’autant plus infernale quand elle surgit.

Gangs of London, saison 2, une série réaliste, presque contemplative, un univers qui tient en haleine, à découvrir chaque jeudi, sur Canal +. Le premier épisode est déjà disponible.