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Réforme du Code du travail : "C'est le remplacement du chômage de masse par la précarisation de l'emploi"

L'interview J-1 Yaël Goosz Du lundi au jeudi à 19h11

Le député La France insoumise de la 1re circonscription du Nord, Adrien Quatennens, était l'invité de L'interview J-1, lundi sur franceinfo. Mardi, l'Assemblée nationale

Yaël Goosz

Radio France

Publié le 27/11/2017 20:47

Temps de lecture : 1min

Adrien Quatennens, lord d'une manifestation contre la réforme du Code du travail, le 12 septembre 2017. (PHILIPPE HUGUEN / AFP)

Adrien Quatennens, député La France insoumise de la 1re circonscription du Nord, était l'invité de L'interview J-1, lundi 27 novembre sur franceinfo, alors que l'Assemblée nationale doit adopter définitivement mardi le projet de loi de ratification des ordonnances qui réforment le Code du travail. C'était la première réforme phare du quinquennat d'Emmanuel Macron. "Il semblerait à cette heure que l'opinion soit toujours farouchement opposée aux ordonnances", affirme le député LFI.

Une opinion "farouchement opposée"

Adrien Quatennens, comme ses collègues députés de La France insoumise, votera contre la ratification des ordonnances, mais il reconnaît que cela n'aura pas de prise sur l'issue du scrutin. Pourtant, il affirme que le chef de l'État n'a pas forcément gagné le combat pour autant. "Emmanuel Macron avait essayé de passer inaperçu sur cette affaire et aujourd'hui, notamment grâce au travail de La France insoumise, le mouvement dans la rue, mais également les parlementaires à l'Assemblée, il semblerait à cette heure que l'opinion soit toujours farouchement opposée aux ordonnances."

Nous espérons que le rapport de forces pourra s'inverser dans les entreprises désormais.

Adrien Quatennens, député La France insoumise du Nord
à franceinfo

Selon lui, ce projet de loi ne répond pas aux objectifs qu'il dit poursuivre. "Ce texte ne va rien améliorer, ces ordonnances ne simplifient rien, elles ne modernisent rien", assure Adrien Quatennens. Il estime que les ordonnances ne visent qu'à contenter le Medef. "Il y aurait plein d'autres solutions pour l'emploi. Les ordonnances, finalement, c'est le remplacement du chômage de masse par la précarisation de l'emploi alors que l'urgence est de relancer l'activité."