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Avec sa marque Typology, Ning Li veut révolutionner l’univers des cosmétiques

L'invité éco Jean Leymarie Le vendredi à 17h46 et 22h46

Ning Li, fondateur des meubles Made.com, crée une nouvelle marque de cosmétiques, Typology. Son ambition : proposer des produits simples et "sains" pour bousculer un marché déjà bien saturé.

franceinfo, Jean Leymarie

Radio France

Publié le 05/03/2019 18:47

Temps de lecture : 2min

Ning Li, fondateur de Made.com, vient de créer l'entreprise de cosmétiques Typology. (RADIO FRANCE / CAPTURE D'ÉCRAN)

Il rêve de révolutionner les cosmétiques. Ning Li vient de lancer Typology, une nouvelle marque de produits de beauté vendus uniquement sur internet. Pour cela, il a réussi à lever 10 millions de dollars. Invité de L’Interview éco mardi 5 mars, il explique qu’il est entré dans ce secteur "par accident et par choix", à la naissance de sa fille, quand il a découvert la liste souvent incompréhensible des substances contenues dans les produits pour bébés.

Bannir les "substances douteuses"

Dans ses produits de beauté pour hommes et femmes, Typology s’engage donc à bannir les "substances douteuses" : "En étant une nouvelle marque, nous sommes capables de bannir ces substances dès la création des produits." Pour sa production, la start-up fait appel à trois laboratoires, tous situés en France.

Pour concurrencer les géants du secteur, Typology promet des "prix justes" : "On ne sera jamais les moins chers du marché", assume Ning Li. Mais pour le dirigeant, en ne vendant que sur internet, Typology économise la marge versée aux distributeurs habituels, magasins ou pharmacies.

Je suis né en Chine. Je suis le premier membre de ma famille à avoir mis le pied en France

Ning Li
à France Info

Avant de fonder Typology, Ning Li a créé une entreprise à succès : Made.com, qui vend des meubles sur internet. La société réalise 200 millions de chiffre d’affaires et emploie environ 500 personnes.

Mais le parcours de Ning Li ne se résume pas à ces deux entreprises. Né en Chine, le jeune dirigeant est arrivé en France à l’âge de 16 ans, sans parler un mot de français : "Avec moi, j’avais un dictionnaire franco-chinois. Je suis entré au lycée en première et j’ai découvert que je devais passer le bac de français à la fin de l’année ! J’ai paniqué mais finalement, avec l’aide du dictionnaire franco-chinois et un peu de pitié du professeur, j’ai eu le bac de français, puis le bac l’année suivante ! »