Financer le secteur de la défense : "La meilleure manière de le faire est de faire un emprunt forcé" estime l'essayiste Alain Minc

Alain Minc, essayiste, propose la mise en place d'un "emprunt forcé" pour les Français payant l'impôt sur le revenu, afin de financer la défense nationale. Selon l'essayiste, cette mesure permettrait de mobiliser les citoyens sans alourdir l'impôt, avec un remboursement garanti à taux d'intérêt.

Article rédigé par franceinfo, Isabelle Raymond
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
L'essayiste Alain Minc, invité de franceinfo le 11 mars 2025. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)
L'essayiste Alain Minc, invité de franceinfo le 11 mars 2025. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

L'essayiste et ancien conseiller politique Alain Minc a plaidé mardi 11 mars sur franceinfo pour la mise en place d'un "emprunt forcé" pour tous "les Français qui payent l'impôt sur le revenu", afin de financer l'effort de défense de la France au vu de la situation internationale.  


Selon Alain Minc, "la meilleure manière" de financer la défense "est de faire un emprunt forcé". "On demande aux Français qui payent l'impôt sur le revenu, donc les plus modestes ne le payent pas et sont protégés, de prêter à l'Etat la moitié du montant de votre impôt de l'année dernière". L'essayiste se défend de vouloir mettre en place "une forme d'impôt déguisé" car "cette créance sera remboursée, elle portera un intérêt de 3% ou 4%, au terme d'une période à fixer, disons cinq ans".  

"Pour moi, le choix est un emprunt forcé ou un travail supplémentaire sous forme de jours fériés travaillés"

"Je pense que le discours de mobilisation du Président ne peut tenir que si il y a une mesure ou une autre qui impacte la vie de chacun d'entre nous", a-t-il poursuivi. "Il faut que les Français se rendent compte dans leur vie que quelque chose a changé".   

"On a changé de monde", a ajouté Alain Minc, qui évoque, "si on ne veut pas de cette mesure", "la suppression de trois jours fériés". "Je sais que c'est un combat perdu à cause du climat politique où on n'ose rien faire, mais ce n'est pas une raison", a-t-il terminé.  

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