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JB Rudelle (Criteo) : "La France est un petit paradis fiscal"

L'invité éco Fanny Guinochet Le vendredi à 17h46 et 22h46

Le fondateur de Criteo – une des rares entreprises françaises cotées au Nasdaq - dénonce les « jérémiades » patronales sur la fiscalité et le droit du travail. Et donne des pistes pour que naisse un jour "un Google français".

Jean Leymarie

Radio France

Publié le 26/09/2015 07:25 Mis à jour le 26/09/2015 08:39

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Depuis deux ans, Criteo, leader de la publicité ciblée sur internet, est cotée au Nasdaq, la bourse américaine des nouvelles technologies. Elle pèse plus de deux milliards de dollars. Dans le monde de la French Tech, la communauté des start-up françaises, son fondateur, Jean-Baptiste Rudelle, est un modèle.

Dix ans après la naissance de Criteo, il publie On m’avait dit que c’était impossible (Stock) pour faire sauter "les barrières mentales " qui freinent la croissance des entreprises. Il appelle les (futurs) entrepreneurs à faire leur "révolution culturelle " et vilipende "la symphonie de jérémiades en ut majeur " : "Désolé, écrit-il mais si nos entreprises échouent, ce n’est pas toujours la faute de l’URSSAF ".