Les fondateurs d'entreprises du secteur de la e-santé "sont mûs par une volonté de changer le parcours de soins", selon l'une des responsables de Speedinvest
La e-santé désigne l'ensemble des produits et des services qui utilisent les nouvelles technologies.
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À l’heure de la pandémie, le secteur de la e-santé, la santé sur internet, est en plein essor en France. Les investisseurs se bousculent pour placer leur argent dans cette branche dont les activités se comptent en dizaines de milliards d’euros. Est-ce la course au profit sur la santé publique ? Quelle place pour l’éthique ? Pour répondre à ces interrogations Shiraz Mahfoudhi, gestionnaire de capital-risque chez Speedinvest, un fonds d'investissement, est l'invitée éco de franceinfo jeudi 8 avril.
franceinfo : Que représente précisément la santé sur internet ?
Shiraz Mahfoudhi : Il y a plusieurs catégories dans la e-santé. La première catégorie, ce sont tous les outils dédiés à l’autonomisation des patients comme la prise de rendez-vous ou des applications qui permettent de suivre les maladies. La deuxième catégorie est la télémédecine liée à la téléconsultation. La troisième catégorie est la communication entre professionnels de santé.
Quelles sont les entreprises derrière ces activités ?
Selon une étude réalisée par Speedinvest, 63% des entreprises qui ont été financées ces dernières années dans la e-santé ont moins de cinq ans. Donc, à priori, ce sont plutôt des jeunes pousses. Pour ce qui est des investisseurs, il y a des particuliers comme vous et moi, mais qui s’y connaissent un minimum dans la santé ou qui ont déjà entrepris dans le secteur. Et puis des fonds d’investissement qui placent l’argent de leurs clients.
Quelle place pour l'éthique dans ces investissements ?
Chez Speedinvest, on a vu l’année dernière 600 entreprises de la e-santé et je peux vous assurer que les fondateurs de ces entreprises sont mûs par une volonté de changer les choses, de changer le parcours de soins et de l’améliorer. Il y a vraiment des motivations sociales louables et humanistes. Il faut également savoir que ces jeunes pousses, quand elles veulent travailler avec des établissements de santé, doivent remplir un certain nombre de certifications et de critères qui les empêchent de ne pas être éthiques.
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