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Mondial de l'auto : "Il faut construire en Europe une filière électrique performante", explique le directeur de Valeo

L'invité éco Isabelle Raymond Le vendredi à 17h46 et 22h46

Pour Christophe Périllat, "on a des solutions technologiques à proposer" face à la concurrence chinoise.

franceinfo

Radio France

Publié le 17/10/2022 19:31 Mis à jour le 17/10/2022 19:36

Temps de lecture : 1min

Christophe Périllat, directeur général et administrateur de Valeo, était l'invité éco de franceinfo du 17 octobre 2022. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

"Il y a de nombreux constructeurs chinois - au salon Mondial de l'auto à Paris - et c'est bien normal, il ne faut pas qu'on s'en étonne puisque le marché chinois c'est un tiers du marché mondial", déclare lundi 17 octobre sur franceinfo Christophe Périllat, directeur général et administrateur de Valeo, le principal équipementier automobile en France.

Ce dernier explique que c'est en Chine que le taux d'adoption des véhicules électriques est le plus élevé : "On ne s'en étonne pas et on ne s'en inquiète pas", tempère-t-il. Il y a eu les vagues japonaise et coréenne dans les années 1980 et il y a aujourd'hui une vague chinoise". Elle s'explique selon lui "parce qu'un véhicule sur deux électrique produit dans le monde est produit en Chine".

La réponse selon lui passe par le fait de "construire en Europe une filière électrique qui soit performante avec des constructeurs et des équipementiers performants". Christophe Périllat reste confiant.

"Je suis convaincu qu'on peut être concurrentiels de la Chine dans ce secteur."

Christophe Périllat, directeur général et administrateur de Valeo
sur franceinfo

Comment ? En étant innovant selon lui. "On a des solutions technologiques à proposer", poursuit-il avant de donner un exemple concret. Son entreprise est en train de mettre au point "un nouveau moteur révolutionnaire qui fait abstraction des terres rares, ces substances qui ne sont pas très propres écologiquement puisqu'il faut remuer beaucoup de terre pour les extraire" et qu'elles viennent de loin. "On a donc développé un moteur sans terres rares et dont l'empreinte carbone est diminuée de 30% par rapport à un moteur avec terres rares", ajoute-t-il. "C'est un produit qui ne coûte pas plus cher, qu'on a co-développé avec Renault et qu'on mettra en production à partir de 2027", conclut-il.

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