"Nous sommes un anti GAFA, nous ne collectons pas les données", affirme Fabrice Brégier, président de Palantir France
Ses clients vont du groupe automobile Stellantis aux services de renseignement américains comme le FBI. L'ancien patron d'Airbus vend des logiciels qui rendent l'exploitation de la donnée extrêmement simple mais se défend de surveiller ses clients.
Fabrice Brégier autrefois patron d'Airbus est aujourd'hui à la tête de Palantir France, spécialisée dans l'analyse et la science des données (le big data). En 2016, il avait choisi l'entreprise américaine dans le cadre de la montée en cadence de l'A350, puis a développé un partenariat avec Palantir qui "le connecte à toutes les compagnies aériennes" créant un ecosystème unique au monde, selon Fabrice Brégier, qui permet d'aller vers "de la maintenance prédictive".
Une "plateforme d'anticipation" pour la France de 2042
Le président de Palantir France l'affirme, les logiciels commercialisés par l'entreprise ne conservent pas les données exploitées, c'est le client qui a la main."Nous sommes un anti GAFA. Nous ne collectons pas les données, nous ne les analysons pas et surtout nous ne les monétisons pas", assure Fabrice Brégier.
Palantir a comme clients les services de renseignement américain et français, FBI et DGSI mais se défend de favoriser la surveillance généralisée.
"On refuse de travailler dans les pays loin des concepts démocratiques qui permettent de garantir la liberté des personnes et des biens."
Fabrice Brégier, président de Palantir Francefranceinfo
Non seulement l'usage des algorithmes comme outil d'aide à la décision ne constitue pas un danger démocratique d'après Fabrice Brégier mais devrait être élargi à d'autres domaines. Et le patron de Palantir France développe : "On parle beaucoup de planification écologique. Mais on pourrait avoir sur une seule plateforme les données de tous les grands transporteurs, producteurs d'énergie, des régions, pour faire une plateforme d'anticipation de ce que doit être la France dans dix ans, voire vingt ans, s'enthousiasme le dirigeant. Les technologies existent. Et certes elles sont américaines. Mais j'ai dans mon équipe 150 ingénieurs français de très haut niveau qui assurent coté français la transmission de ce savoir".
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