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Déchéance de nationalité : une question qui n'est pas "réglée" selon Bruno Le Roux

L'interview politique Jean-François Achilli Du lundi au vendredi à 7h45.

L'élargissement des possibilités de déchéance de la nationalité française aux binationaux nés français pourrait faire partie de la réforme de la Constitution annoncée par François Hollande. Mais cette question fait débat et Bruno Le Roux reste prudent : "On n'en fait pas un outil contre le terrorisme".

Jean-François Achilli

Radio France

Publié le 03/12/2015 07:19 Mis à jour le 03/12/2015 08:42

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"Quand on me parle de déchéance de nationalité, je ne pense pas binationaux, je pense terrorisme. De la même façon que ceux qui nous écoutent ne sont pas concernés par l'état d'urgence dans leur vie quotidienne. Retourner les armes contre son pays et les citoyens de son pays mérite pour le moins une réflexion quand on possède la double nationalité. C'est un symbole. Il n'est pas question que nous revenions sur ce qui est une tradition française en matière de nationalité. On n'en fait pas un outil contre le terrorisme. Simplement je crois que les Français sont fondés à savoir ce qu'il advient de quelqu'un qui a la double nationalité et qui a pris les armes contre ses concitoyens pour défendre un autre Etat, un autre choix de société " a expliqué Bruno Le Roux. Mais le président du groupe PS a pris acte des nombreuses réserves sur cette question et notamment à gauche: "C'est une question, je ne dis pas qu'elle est réglée aujourd'hui, il y a beaucoup de débats. Mais qui doit se poser. "

Pour Bruno Le Roux il n'y a pas de militant écologiste assigné à résidence, "il y a des casseurs" https://t.co/FVVtTtOMhP
— France Info (@franceinfo) December 3, 2015

Le vote dimanche aux régionales, une "grande manifestation autorisée"

"On ne combat pas Daech, la haine, ceux qui veulent nous combattre pour récolter des ferments de division sur notre territoire. Ce dont nous avons besoin aujourd'hui, c'est de rassemblement. Et puisque nous n'avons pas eu cette grande manifestation (après les attentats), nous pouvons avoir cette grande manifestation autorisée, le vote dans une démocratie. J'appelle dimanche à ce que nous transformions notre vote, chacun libre de l'exprimer… "