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François Rebsamen : "On peut simplifier encore la vie des entreprises"

L'interview politique Jean-François Achilli Du lundi au vendredi à 7h45.

Le ministre du travail sur le départ, François Rebsamen, était l'invité de France Info ce jeudi. Il est revenu sur les chiffres du chômage, estimant que cette tendance favorable correspondait à ses prévisions et sur son départ pour retrouver la mairie de Dijon. "Personne ne peut tout faire", répond-il, interrogé sur une attribution du portefeuille au ministre de l'Economie, Emmanuel Macron.

Jean-François Achilli

Radio France

Publié le 27/08/2015 06:35 Mis à jour le 27/08/2015 09:13

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"J'avais annoncé que l'année 2015 serait meilleure que l'année 2014 ". François Rebsamen, encore ce matin ministre du Travail, défend son bilan en matière d'emploi en soulignant la création de 27.000 emplois au deuxième trimestre : "C'est un mouvement important. Il ne s'était pas produit depuis 2011. Donc notre économie recrée de l'emploi ". Le chiffre paraît léger et le ministre admet que l'industrie reste en difficulté, mais il estime que l'indicateur le plus valable de la santé de l'emploi reste la catégorie A de chômeurs, c'est à dire qui n'ont aucun travail. Les autres étant des temps partiels, explique-t-il. "Si l'économie continue de se développer comme elle l'a fait au premier semestre, on verra la décrue s'amorcer ", prédit-il.

François Rebsamen a remis sa démission au président de la République et est en train de "transmettre " les dossiers à son successeur encore inconnu. Il avait annoncé un départ le 9 septembre. Il redeviendra maire de Dijon, après le brutal décès de celui qui avait pris sa suite. Pour lui, le chantier qu'il laisse doit s'orienter vers la simplification de la vie des entreprises : "C'est ça qu'elles attendent : c'est que ce soit simple, facile, que ça aille vite. Et notre pays produit trop de normes. Et ces normes, il faut les contrôler et tout cela ralentit l'activité ". Interrogé sur la possibilité d'inclure le portefeuille de son ministère dans le giron d'Emmanuel Macron, ministre de l'Economie, il plaide plutôt pour l'indépendance : "J'ai un vrai portefeuille. Ministre du travail, de l'Emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social (...) Personne ne peut tout faire ".