Cet article date de plus de dix ans.

Juppé s'amuse de la non-confirmation de la candidature de Sarkozy, un "suspense intolérable"

L'interview politique Jean-François Achilli Du lundi au vendredi à 7h45.

Invité ce vendredi de France Info, le maire Les Républicains de Bordeaux a prôné une "décentralisation à la carte". Et il s'est moqué de la non-confirmation par Nicolas Sarkozy de sa candidature à la primaire de 2016.

Jean-François Achilli

Radio France

Publié le 18/09/2015 05:07 Mis à jour le 18/09/2015 06:51

Temps de lecture : 1min

(Alain Juppé invité de France Info en duplex de France Bleu Gironde © RF/ Nathanaël Charbonnier)

"Je suis bouleversé, ce suspense est intolérable " s'est amusé Alain Juppé interrogé sur le fait que Nicolas Sarkozy n'a pas confirmé dans Le Parisien qu'il serait candidat à la primaire de la droite en 2016. "Je ne suis pas focalisé sur mon nombril. rendez-vous en septembre 2016" a déclaré le président des Républicains après avoir évoqué les élections régionales.

Attention, humour : "Je suis bouleversé, ce suspense est intolérable", s'amuse Juppé sur la candidature de Sarkozy http://t.co/CAjcf2cyLK
— France Info (@franceinfo) September 18, 2015

Mais au-delà de ce trait d'humour, l'ancien Premier ministre était venu parler des problèmes de fond. Et d'abord de la colère des maires dont le métier "devient de plus en plus difficile. On nous coupe les vivres alors qu'on nous demande de dépenser plus."

Et le maire de Bordeaux de plaider pour une "décentralisation à la carte . Ce que je propose, ce n'est pas de tout remettre à plat. Les conseillers régionaux vont être élus en décembre, les conseillers départementaux ont été élus cette année, on ne va pas tout remettre à zéro ." Il défend aussi, au niveau financier, un pacte de stabilité : "On ne peut pas changer la règle du jeu financière tous les cinq ou six mois. On est en train de préparer une réforme de la dotation globale de fonctionnement. Ç a va être encore une perturbation, encore des transferts de charges. Arrêtons de changer la règle du jeu et disons aux communes: +voilà ce qui va se passer dans les cinq ans qui viennent+, sans que cela change tous les six mois."