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La droite dans l'opposition : pas si simple...

L'interview politique Jean-François Achilli Du lundi au vendredi à 7h45.

Les parlementaires ont fait leur rentrée ce mardi. Après dix ans au pouvoir, la droite s'installe dans l'opposition : pas si simple. D'autant que la violente bataille entre Copé-istes et Fillon-istes pour la présidence de l'UMP donne l'impression que le parti ne s'intéresse qu'à son propre destin et aux prochaines échéances électorales : les municipales, tremplin idéal pour 2017.

franceinfo

Radio France

Publié le 12/09/2012 07:02 Mis à jour le 09/05/2014 21:41

Temps de lecture : 1min

Du coup, et un responsable du parti
le reconnait, les députés UMP paraissent indolents, cherchent encore leurs
marques . Devant micros et caméras, en revanche, on montre les muscles pour envoyer l'image d'une opposition combative.

L'UMP cherche la bonne stratégie
d'opposition...Et tout cela serait la faute du gouvernement qui multiplie les
initiatives, les projets. Les dirigeants du groupe parlementaire s'arrachent
déjà les cheveux. Sur des textes importants en débat actuellement ou sur le
point de l'être, les emplois d'avenir par exemple, certains UMP affirment tout
haut qu'ils vont voter pour ou s'abstenir : les godillots semblent avoir
vécu. Par exemple, Alain Juppé va adopter ce dispositif pour sa mairie de
Bordeaux, "parce qu'on ne peut pas refuser ", dit-il. Lionnel Luca,
l'un des membres du collectif "La Droite Populaire", favorable lui
aussi aux contrats d'avenir, ne veut pas d'une UMP "idéologique et sectaire ".

L'UMP
doit gérer ses propres troupes et doit aussi gérer ses relations avec ses
alliés centristes, de plus en plus indépendants : les amis de Borloo, par
exemple, ont en effet l'intention de voter en faveur des emplois d'avenir.