Le Foll confirme la présence de forces spéciales françaises en Libye
Stéphane Le Foll, porte-parole du gouvernement, n'a pas confirmé mercredi matin sur France Info la mort de soldats des forces spéciales françaises dans le crash de leur hélicoptère à Benghazi en Libye. Interrogé sur le fait que la France mène actuellement des opérations secrètes en Libye, il a répondu : "Oui, les forces spéciales sont là".
Stéphane Le Foll, porte-parole du gouvernement, n'a pas confirmé mercredi matin sur France Info la mort de deux soldats des forces spéciales françaises dans le crash de leur hélicoptère à Benghazi en Libye. "J'ai vu cette information, je l'ai lue comme tout le monde, je ne confirme rien, Jean-Yves Le Drian [ministre de la Défense-ndlr] est à Washington, il prépare avec les Américains une attaque coordonnée des forces de la coalition contre Mossoul ".
Interrogé sur le fait que la France mène actuellement des opérations secrètes en Libye, le porte-parole du gouvernement a répondu : "Oui, les forces spéciales sont là. Bien sûr pour aider et puis faire en sorte que la France soit présente partout pour lutter contre les terroristes ".
La ville de Benghazi est depuis près de deux ans le théâtre d'affrontements très violents entre les forces de sécurité et des groupes terroristes Daech et Ansar Asharia, proche d'Al-Qaïda.
"L'état d'urgence n'est pas un état permanent "
Pour la quatrième fois consécutive, l'état d'urgence a été prolongé en France Info. L'Assemblée nationale a voté cette nuit sa prolongation pour six mois. Stéphane Le Foll a expliqué que "ce n'est pas un état permanent. C'est justement parce qu'il y a une menace exceptionnelle. On met en place des outils, on a des moyens pour lutter contre ce terrorisme qui nous frappe aujourd’hui ."
Cette prolongation de six mois est quasiment conforme à ce que demandait la droite. Dans ce cadre, le porte-parole du gouvernement a indiqué que "six mois au lieu de trois, c'est une manière de dire que le gouvernement est capable d'écouter ce qui est proposé ". "On n'est pas là pour chercher le conflit. On est là pour essayer de trouver ensemble des solutions, de garder l'unité et la cohésion dans ce pays. Devant les Français, on a, plus que jamais, intérêt à montrer un minimum de cohésion et d'unité ", a ajouté le ministre de l'Agriculture.
Sur la détection des terroristes potentiels après l'attentat de Nice, Stéphane Le Foll a estimé que "le profil du tueur, c'est quelqu'un qui va basculer en très peu de temps vers le terrorisme. Ce basculement se fait sur les bases que revendique Daech. D'où la difficulté de pouvoir repérer ces moments et ce basculement qui fait qu'il y a un lien entre cet individu et Daech ."
"La loi Travail sera appliquée le plus rapidement possible "
La loi Travail repasse en dernière lecture à l'assemblée mercredi après-midi. Le gouvernement devrait recourir une nouvelle fois au 49.3. "Avec la droite, une partie des députés socialistes décident de s'opposer au texte du gouvernement. La somme, entre les députés de droite plus une partie de socialistes, peut faire une majorité alternative contre le texte du gouvernement. Donc on est obligé d'utiliser le 49.3 ", a justifié mercredi Stéphane Le Foll. "Cette loi sera appliquée le plus rapidement possible ", a ajouté le ministre de l'Agriculture.
Pour défendre le principe de primauté de l'accord d'entreprise sur celui de branche, Stéphane Le Foll a cité un accord chez PSA Peugeot-Citroën. "Un accord a été signé chez PSA Peugeot-Citroën. Accord entre la direction et les syndicats sur les aménagements du temps de travail, sur les objectifs d'investissement, sur le salaire ", a expliqué le ministre. "Accord qui a été signé par pratiquement tous les syndicats dont le syndicat FO. Le même syndicat qui a fait campagne et manifestations pour le retrait du texte signe un accord d'entreprise. Qu'est-ce que c'est que le débat que nous avons eu depuis le début sur la loi Travail, si ce n'est le débat sur l'article 2 entre la branche d'un côté et l'entreprise de l'autre ? Cette loi vise à donner un cadre à la négociation d'entrepris e", a-t-il conclu.
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