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Brignoles: pour Estrosi, le PS est responsable de la victoire FN

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Au lendemain de l'élection du candidat FN à Brignoles, Christian Estrosi, vice-président de l'UMP, est revenu sur la politique du gouvernement en place qu'il accuse d'être responsable de cette victoire.

franceinfo

Radio France

Publié le 14/10/2013 07:50 Mis à jour le 09/05/2014 23:31

Temps de lecture : 2min

La victoire d'un candidat FN à une élection cantonale
n'est pas une nouveauté, estime Christian Estrosi, maire de Nice, lundi matin sur France Info après celle de Laurent Lopez dimanche à Brignoles dans le Var. "Il y a en a eu d'autres. La
première fois qu'une élection cantonale partielle a été gagnée, c'était il y a 22 ans à Nice dans le 14ème canton par le
candidat du FN ", rappelle-t-il. "Comme quoi vous savez l'histoire ca
va, ça vient. "

Le mauvais calendrier du PS

Le vice-président de l'UMP aurait préféré que son parti gagne mais
il juge que ce résultat est avant tout un échec de la gauche "qui a été
éliminée dès le premier tour ". Pour lui, "le Parti socialiste et le gouvernement ont beaucoup mis du leur
pour parvenir à cette victoire du Front national ".

Christian Estrosi aborde aussi la questions des avis d'imposition envoyés à des familles jusqu'ici non imposables et la loi Taubira adoptée en Conseil de ministre la même semaine que le second tour des cantonales. Pour lui, le
PS applique la mauvaise politique et par ailleurs dans le mauvais calendrier.

Christian Estrosi n'exonère pas pour autant l'UMP :

"Nous
avons quelques petites divisions internes qui s'affichent et ce n'est pas le
meilleur signe à donner ".

Il ajoute qu'il n'est pas question pour lui de blâmer
les électeurs du FN, "je veux écouter ces électeurs excédés par ces coups
de semonce qu'ils ne cessent de recevoir de la gauche et par ailleurs l'UMP n'a
pas encore réussi à stabiliser son projet et ses propositions pour demain ".

De bonnes raisons d'écouter ces électeurs du FN et ne pas leur reprocher leur
choix. A ses yeux, seule l'action est la bonne réponse, et il explique qu'en tant que
dirigeant d'une grande ville, il prend tous les jours des mesures contre le gouvernement.
Il applique à Nice quelques mesures simples qui lui semblent efficaces : "Ne
jamais augmenter la fiscalité locale. Plus des mesures fortes en matière d'arrêté
anti-mendicité, de couvre-feu pour les mineurs de moins de 13 ans, de fermeture
des épiceries de nuit qui cause des troubles à l'ordre publique .... "

S'il ne commente pas la nouvelle offensive de François
Fillon qui précise dans la presse ses projets pour l'UMP, Chritian Estrosi rappelle
que Nicolas Sarkozy est son ami depuis trente ans. "Plus que jamais ne
fragilisons pas celui qui peut constituer la plus grande chance d'avenir pour notre pays ".

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