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Bruno Le Roux sur le mariage pour tous : "Certains amendements sont ridicules"

L’invité de 8h15 Du lundi au vendredi à 8h15

Alors que le débat sur le mariage pour tous s'ouvre mardi à l'Assemblée, Bruno Le Roux, président du groupe PS, était l'invité de France Info. Il déplore "l'obstruction" de l'opposition et demande aux parlementaires socialistes de respecter leurs engagements vis-à-vis des Français.

Jean Leymarie

Radio France

Publié le 29/01/2013 07:49 Mis à jour le 08/05/2014 02:00

Temps de lecture : 2min

Il prône un débat "serein ". Invité de France Info mardi matin, Bruno Le Roux, président du groupe PS à l'Assemblée nationale, a regretté que l'opposition choisisse "visiblement l'obstruction " dans le débat sur le mariage pour tous qui s'ouvre mardi. Elle a en effet déposé 5.362 amendements.

"Nous
voterons ce texte ", a indiqué Bruno Le Roux, "mais il y a nécessité à y avoir un débat ", a-t-il ajouté. "J 'ai
demandé aux députés de se mobiliser, d'être présents et surtout d'assumer le
débat calmement, sereinement, même si un certain nombre d'amendements qui ont été déposés sont des amendements qui ne font pas honneur à la démocratie parlementaire, quelques fois même ridicules ", a-t-il expliqué. Il demande aux parlementaires socialistes de "respecter les engagements pris devant les Français pendant la campagne présidentielle ".

" Il faut savoir prendre quelques semaines quand les débats sont importants "

En ce qui concerne la PMA (Procréation médicalement assistée), retirée de ce projet de loi, Bruno Le Roux indique : "Il me semblait que ce texte n'était pas le meilleur pour la PMA, pour la sécurité juridique. Mais cette
revendication me semble légitime, je n'ignore pas qu'elle demande
aussi un débat, et ce débat le gouvernement nous propose de l'avoir sur un
nouveau texte, après l'avis du Conseil national d'éthique ". "Je réponds aux communistes et aux verts : il faut savoir prendre
quelques semaines quand les débats sont importants ".

Sur le Mali, Bruno Le Roux se dit satisfait. "Ce qui nous était demandé c'était de sauver l'Etat
malien de l'emprise des terroristes. Notre mission est remplie. C'est un combat qui doit
maintenant être mené par la démocratie malienne et la force internationale qui
doit nous remplacer le plus rapidement possible ", indique-t-il sur France Info.