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L'avertissement des "reconstructeurs" du PS à Manuel Valls

L’invité de 8h15 Du lundi au vendredi à 8h15

Invité ce vendredi matin de France Info, le député PS des Hauts-de-Seine Jean-Marc Germain est le chef de file de ce qu'on appelle les "reconstructeurs" du Parti socialiste, déjà 65 députés, qui entendent peser sur la politique du gouvernement. Et Jean-Marc Germain fait mine de ne pas être sûr de voter la confiance mardi à Manuel Valls : "La confiance, ça ne se décrète pas."

franceinfo

Radio France

Publié le 04/04/2014 06:13 Mis à jour le 08/05/2014 02:36

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"Nous, ce qu'on
souhaite, avec un certain nombre d'amis,
c'est qu'il y ait un nouveau rôle pour le Parlement, pas simplement pour le
vote de confiance, ce qui est important c'est les lois qui vont être votées. Et
donc nous considérons que le vote des 23 et 30 mars donne un rôle nouveau au
Parlement. Ce n'est plus le gouvernement
décide et le parlement exécute. C'est le Parlement qui doit pleinement voter la
loi. On veut travailler main dans la main" explique Jean-Marc Germain.

Mais vous votez la confiance? "Là il reste quelques jours pour travailler avec le Premier ministre. La confiance, ça ne se décrète pas, ça se construit. Donc on va la construire avec le Premier ministre. Il va faire une déclaration de politique générale et ensuite, chacun votera en confiance" assure le chef des files des "reconstructeurs". Avant de relâcher la pression :

" S'il y avait une guerre entre socialistes, ou entre le Parlement et le gouvernement, il n'y aurait rien de pire. Les Français ce qu'ils nous demandent, c'est de régler ensemble les problèmes du pays et c'est ce que nous voulons faire avec le nouveau Premier ministre".

Jean-Marc Germain souhaite aussi que le PS soit réorganisé. Sur la remise à plat de l'écotaxe annoncée par Ségolène Royal, il approuve sa déclaration sur l'écologie qui ne doit pas être "punitive", mais il affirme, comme elle, qu'il "faut trouver des solutions nouvelles".

Enfin, il affirme que pour les Verts, la porte du gouvernement "reste ouverte, cela ne se fera peut-être pas dans les jours qui viennent mais dans les semaines qui viennent, les Français nous veulent ensemble".