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Luc Chatel : l'immigration, "un sujet majeur"

L’invité de 8h15 Du lundi au vendredi à 8h15

Invité ce mercredi matin de France Info, Luc Chatel, qui est un des vice-présidents de l'UMP, est revenu sur la proposition de Jean-François Copé de revoir le droit du sol pour les enfants de clandestins. Une décision qu'il explique par des raisons politiques : "Si tant de gens se tournent vers le FN, c'est que nous n'avons pas réfléchi suffisamment sur l'ensemble des sujets qui préoccupent les Français au quotidien."

franceinfo

Radio France

Publié le 23/10/2013 07:05 Mis à jour le 09/05/2014 23:31

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"Sur l'immigration, j'entends depuis hier que l'UMP courrait après le Front national. L'UMP, elle fait
comme toutes les grandes formations politiques dans les pays développés, elle
réfléchit à ce qui est le sujet majeur du XXIe siècle. Et la question des
migrations c'est l'un des sujets majeurs" affirme Luc Chatel.

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Et le vice-président de l'UMP, qui cite l'exemple de Mayotte et de la Guyane, refuse pour autant que la remise en cause du droit du sol pour les enfants de clandestins, proposé par Jean-François Copé, ne concerne que l'Outre-Mer : "Non c'est une loi pour la République. On ne peux pas à la fois s'indigner à longueur de temps sur ce qui se passe à Lampedusa et rester les bras ballants à regarder l'évolution du monde. Ce débat est important".

L'UMP envisage également de supprimer l'Aide médicale d'Etat et de limiter l'accès à la CMU et au RSA : "Nous devons nous poser la question de savoir si notre pays
n'est pas excessivement attractif en matière sociale" a expliqué Luc Chatel.

"Sujet majeur, "débat important" et arrière-pensées politiques

"Si tant de gens se tournent vers le FN, c'est que nous n'avons pas réfléchi suffisamment sur l'ensemble des sujets qui
préoccupent les Français au quotidien" a admis le vice-président de l'UMP. Mais il affirme que l'UMP court "dans son couloir " et pas dans celui du Front national.

L'écotaxe, "symbole du trop-plein social"

Enfin sur l'écotaxe, décidée sous la majorité précédente, Luc Chatel, demande au gouvernement "de remettre les choses à plat" : "Le gouvernement a tellement matraqué que cette écotaxe
devient le symbole du trop-plein social."