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Nicolas Dupont-Aignan se présente comme une "alternative" au FN

L’invité de 8h15 Du lundi au vendredi à 8h15

Invité ce lundi de France Info, le président de Debout la République, a vivement critiqué la réaction "incompréhensible" de François Hollande à l'affaire Leonarda. Nicolas Dupont-Aignan appelle au retour des frontières en Europe. Et défend un "patriotisme de rassemblement" qui fait de lui dit-il une "alternative" au FN.

franceinfo

Radio France

Publié le 21/10/2013 07:08 Mis à jour le 09/05/2014 23:31

Temps de lecture : 2min

Ce samedi, le président de la République a proposé à Leonarda Dibrani de venir suivre sa scolarité en France "si elle en fait la demande" : "Un accueil lui sera réservé, et à elle seule".

Un signal jugé "incompréhensible" par Nicolas Dupont-Aignan qui stigmatise une "présidence gélatineuse". Et demande l'arrêt de "la démagogie et de la
dictature de l'émotion."

"Si nous avions gardé des frontières..."

De façon plus large, le président de Debout de la République assure que la France "est le seul pays qui ne contrôle pas ses frontières. Qui ne peut pas décider qui entre chez lui ou n'a pas le droit d'entrer." Et il insiste :"Si nous avions gardé des frontières ce problème ne se poserait pas."

Nicolas Dupont-Aignan plaide aussi pour un "plan Marshall pour l'Afrique" et une "politique intelligente en
matière d'affaires extérieures" : "Si on joue les pyromanes au nord de l'Afrique et au Moyen-Orient, il ne faut pas s'étonner après qu'il y ait des flux migratoires".

Le "piège béant" du FN

Mais il* refuse de se voir comparer avec le Front national : "Moi j'en ai assez qu'il y ait ce piège béant. Toute personne qui refuse le système mis en oeuvre par le PS et l'UMP doit être assimilée au Front national. Je suis gaulliste. Marine Le Pen a changé la vitrine. Elle dit des choses que je dis comme d'autres à gauche comme Jean-Pierre Chevènement. Pour autant on est pas Front national parce que l'arrière-boutique du FN n'a rien à voir avec Debout la République et avec tous ceux qui m'accompagnent. Et justement moi je veux offrir un patriotisme de rassemblement qui permette de traiter les problèmes du pays sans pour autant passer aux extrêmes". *

"il y aura de grandes surprises électorales"

Et le président de Debout de la République ne se laisse pas décourager par ses mauvais résultats (2% des voix) à la dernière présidentielle : "Les Français cherchent une alternative qui ne soit pas une alternative de rejet. Ce patriotisme apaisé on va leur proposer et il y aura de grandes surprises électorales".