Sapin défend les suppressions d'emplois de Renault
Invité ce jeudi matin de France Info, le ministre du Travail a justifié la volonté de Renault de réduire son effectif de 7.500 personnes d'ici 2016 en France : "Une suppression d'emploi ce n'est pas un licenciement". Et il a insisté sur la nécessité pour les entreprises d'anticiper avant de se trouver "au bord du gouffre."
"Nos grands constructeurs rencontrent des difficultés.
Principalement PSA qui a présenté un plan qui comprend des projets de
licenciements. Et Renault qui a présenté un plan qui avec des diminutions
d'effectifs évitent des licenciements. On voit la différence entre ceux qui
veulent prendre les devants pour éviter une catastrophe sociale. Et ceux qui
n'ont pas suffisamment anticipé et qui doivent traiter une situation sociale
extrêmement difficile " a argumenté Michel Sapin.
Et le ministre du Travail insiste : "Une suppression d'emploi ce n'est pas un
licenciement".
"L'Etat est actionnaire de Renault. On voit que ça se passe mieux d'un certain point de vue" ajoute encore Michel Sapin. "Il faut anticiper les évolutions. La France a beaucoup trop l'habitude de décider quand on est au bord du gouffre. Il faut an-ti-ci-per. Il faut in-for-mer".
L'accord sur l'emploi sera retranscrit "fidèlement"
Et le ministre du Travail en profite pour "vendre" l'accord conclu vendredi entre partenaires sociaux.* Un accord qu'il compte transcrire "fidèlement dans la loi" comme "cela a été dit très fermement" a t-il insisté "par le président de la République, le Premier ministre, et moi-même" : "C'est le contrat que nous avions avec les partenaires sociaux". Et donc avec le Medef.
*
"Fidèlement" et "fermement ", Michel Sapin semble exclure la volonté "d'enrichissement " de l'accord manifestée mercredi par le patron du PS, Harlem désir.
Sur le non-cumul des mandats, le ministre du Travail a plaidé pour une gros
travail de persuasion : "Ce qu'il faut c'est convaincre chacun, dans tous les
camps, qu'une page est tournée..."
Enfin à propos de la prise d'otages en Algérie, il a estimé que les risques de l'intervention française étaient connus :
"Par
définition, quand on lutte contre le terrorisme, on risque de rencontrer les
terroristes. Tout le monde avait conscience de ça. Les autres pays aussi."
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