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Restos du Cœur : "Bernard Arnault paye ses impôts", répond le Medef à La France insoumise

Publié le 05/09/2023 10:36

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franceinfo

Radio France

Invité de franceinfo, le président du Medef, Patrick Martin, voit d'un bon œil le don de 10 millions d'euros du milliardaire Bernard Arnault aux Restos du Cœur.

"Bernard Arnault paye ses impôts", défend Patrick Martin, le président du Mouvement des entreprises de France (Medef), en réponse aux critiques de La France insoumise (LFI) après que le milliardaire et sa famille ont fait un don de 10 millions d'euros aux Restos du Cœur. "Je vois le bon côté des choses : ce sont 10 millions d'euros qui vont aller aux Restos du Cœur, donc à toutes ces personnes en difficulté qui en ont besoin" ajoute-t-il mardi 5 septembre sur franceinfo.

La députée LFI Danièle Obono, par exemple, s'en est pris au propriétaire de LVMH, numéro un mondial du luxe, et au gouvernement. "Si Bernard Arnault payait sa juste part d'impôt et que vous aviez mis en place la taxation des ultra-riches que nous proposons depuis six ans, vous n'auriez pas eu besoin d'en appeler à leur charité, ni de les en remercier", a-t-elle écrit sur X (anciennement Twitter). Selon elle, "il y aurait moins de bénéficiaires aux Restos du Cœur".

"On va aider plus encore"

Patrick Martin, président du Medef
à franceinfo

En difficulté financière, l'association a lancé un appel à l'aide auquel ont répondu dans la foulée le gouvernement et des entreprises. "On pourrait dire : ça n'est pas le rôle des entreprises [de donner aux associations]", reconnaît le patron du Medef. Or, "on le fait, on le fait souvent, à bas bruit, on le fait dans tout le territoire, on le fait depuis des années". "On va le faire plus encore", promet-il.

Pour autant, "est-ce que ça veut dire que l'Etat est défaillant ? Ce serait un raccourci de le dire", pour lui. "Ça ne m'empêche pas de penser qu'il y a un certain nombre de politiques publiques qui ne sont pas optimisées, je veux dire par là qu'elles coûtent cher, sans toujours donner les résultats attendus", pointe-t-il.