À quoi va servir l’académie de l’OMS, qu’Emmanuel Macron va inaugurer à Lyon ?
Cette académie doit former à terme des millions d'agents de santé qui viennent d’un peu partout dans le monde.
L'académie de l'OMS sera l’organisme de formation continue des agents de l’OMS : médecins, infirmiers, ou responsable associatifs locaux. Car aujourd’hui, la mise à jour des pratiques médicales est un défi. Il y a énormément d'études et de recherches à travers le monde et la base des connaissances médicales double tous les deux ou trois mois. Le problème, c’est qu’il faut dix ans actuellement pour que les pratiques évoluent de façon massive sur le terrain, au niveau mondial. D'où ce coup d'accélérateur sur la formation continue.
L’Organisation mondiale de la santé compte sur les nouvelles technologies et le numérique pour transmettre ces nouvelles connaissances. Dans un premier temps, cette académie basée à Lyon, proposera donc des formations à distance, en six langues, avec de l’interactivité, et de la réalité virtuelle. (il y a déjà une application sur les risques de contamination par le Sars-CoV-2 qui a été lancée). Et à partir de 2024, le site de Lyon proposera également des formations sur place.
Les travaux commenceront à la fin de cette année pour une mise en service fin 2024. À cette date, le quartier de Gerland à Lyon accueillera donc ce nouveau campus de 11 000 mètres carrés, pas très loin du Centre international de recherche sur le cancer, du laboratoire de recherche P4, dédiés aux virus et bactéries dangereux et de certains sites pharmaceutiques comme Sanofi. La France va investir plus de 120 millions d’euros dans ce site. Cette académie, (placée sous la direction d'Agnès Buzyn, ex-ministre de la Santé) deviendra par ailleurs un centre de référence pour les urgences sanitaires au niveau mondial. À terme, 200 agents de l’OMS devraient y travailler.
Transmettre au plus grand nombre des connaissances médicales
Ce genre de formation continue, loin du terrain, est-il efficace ? Cela ne remplacera pas la formation initiale des médecins, ni les stages pratiques sur le terrain. Mais il manque actuellement 18 millions d’agent de santé dans le monde et l’ambition est de transmettre au plus grand nombre des connaissances médicales actualisées et le recours à de nouveaux outils numériques. Car les téléphones portables peuvent désormais aider au diagnostic. l’OMS a salué récemment, par exemple, le recours à une application de surveillance de la tension artérielle sur smartphone, y compris dans les zones reculées.
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