Édouard Philippe, qui souffre d’alopécie, a retrouvé ses cheveux et ses poils, sans traitement ni opération

C'est un mystère que la science n'est pas capable d'éclaircir : les cheveux de l'ancien Premier ministre se sont soudainement mis à repousser. Cette maladie qui n’est pas dangereuse ni contagieuse touche une personne sur 100 a des intensités variables.

Guillaume Farriol

Radio France

Publié le 20/01/2025 09:02 Mis à jour le 20/01/2025 09:03

Temps de lecture : 1min

Édouard Philippe, le maire du Havre, au siège du parti Horizons, à Paris, le 15 janvier 2025. (DELPHINE GOLDSZTEJN / MAXPPP)

"Je suis revenu d'entre les chauves", par ces mots l'ancien Premier ministre Édouard Philippe annonce dans une interview au Parisien, samedi 18 janvier, que l'alopécie, la maladie qui lui a fait perdre ses cheveux, ses sourcils et sa barbe, recule soudainement, sans intervention.

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Qu'est-ce que l'alopécie, la maladie dont souffre Edouard Philippe ?

L'ex-chef du gouvernement avait annoncé en février 2023 souffrir de pelade, qui touche une personne sur 100 à des degrés variés. Son système immunitaire s'est détraqué, on parle alors de maladie auto-immune. Il en existe des dizaines, parfois très graves, mais pas dans ce cas. Les globules blancs, les soldats qui défendent notre corps, s'attaquent aux follicules pileux et empêchent donc les poils et les cheveux de pousser, dans une forme particulièrement marquée pour Édouard Philippe.

Encore beaucoup d'inconnues

Si les cheveux de l'ancien Premier ministre se sont soudainement mis à repousser, c'est tout simplement parce que ses globules blancs ont retrouvé leur calme. Mais la médecine, aujourd'hui, n'explique pas pourquoi. Philippe Assouly, dermatologue, membre de la Société française de dermatologie, spécialiste du cheveu, décrit une maladie "capricieuse". La pelade d'Édouard Philippe pourrait en effet reprendre dans un jour, un an, dix ans... ou bien jamais. "Il faut rester humble, il y beaucoup d'inconnues, comme dans de nombreuses maladies", reconnaît le dermatologue.

Édouard Philippe aura, en tout cas, fait connaître la pelade au grand public, et permis de la "dédramatiser", se félicite Philippe Assouly. La maladie n'est ni dangereuse, ni contagieuse, même si certains patients vivent mal le changement physique, parfois radical. L'ancien chef du gouvernement n'en a pas suivi, mais il existe des traitements : lotion ou injection de cortisone et ultra-violet, par exemple. Ils permettent de suspendre la perte de cheveux, mais elle reprend dès la fin du traitement.