Espace : en 2025, on va en prendre plein les yeux

Aurores boréales, pluies d’étoiles filantes, aventure lunaire, sauvetage de naufragés de l’espace… L’année spatiale et astronomique s’annonce éblouissante. D’ailleurs, le spectacle a déjà commencé. Demandez le programme.

Anne Le Gall

Radio France

Publié le 03/01/2025 07:19

Temps de lecture : 3min

Une aurore boréale photographiée au-dessus du village de Roquebrussanne, le 1er janvier 2025, dans le sud-est de la France. (YOHAN LAURITO / AFP)

Les premières nuits de 2025 ont été marquées par des aurores boréales visibles depuis certaines zones du sud et de l’est de la France, qui avaient la chance d’avoir un ciel dégagé. Ces aurores boréales s’expliquent par un nouveau cycle solaire qui fait que le Soleil émet davantage de protons et d’électrons dans l’espace. C'est le choc entre ces particules solaires et celles de notre atmosphère qui, en entraînant un transfert d'énergie, crée ces halo lumineux, verts, rose ou bleus.

Si vous les avez ratées cette fois-ci , ce n’est pas forcément perdu. Le cycle solaire va monter en puissance et devrait atteindre son maximum d'activité en juillet 2025.

Certains ont aussi peut-être vu passer des étoiles filantes dans la nuit du jeudi 2 au vendredi 3 janvier car c’est l'époque des quadrantides, une pluie de météores visible tous les ans en début d'année. Ces étoiles filantes sont en fait les débris de l’astéroïde 2003 EH1, débris qui s'échauffent et créent des traces lumineuses en entrant dans l’atmosphère à 40 km/seconde. Et comme en ce moment la Lune est en croissant, le ciel, plus sombre, facilite leur observation.

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Du côté de l’exploration spatiale, c’est la Lune qui sera la star de cette année 2025. Depuis 1972, on rêve de renvoyer des hommes autour, puis sur l’astre lunaire. C’est le but du programme américain Artemis notamment. Même s’il a été décalé, et que le premier vol habité ne partira finalement qu'en 2026, la Lune sera quand même au cœur de plusieurs missions préparatoires de la NASA avec notamment l’envoi en ce début 2025 d’un satellite pour cartographier la distribution de l’eau, sur le sol lunaire et également d’un l'alunisseur transportant des équipements scientifiques.