L'homme de Néandertal nous a transmis la forme de notre... nez
Une étude britannique révèle que parmi le patrimoine génétique, l'homme de Néandertal nous a transmis à nous les Homo sapiens, la forme de notre appendice nasal.
/2024/03/04/anne-le-gall-65e601768c992529988570.png)
/2023/05/09/6459da4d8c1db_gettyimages-548862999.jpg)
L'homme de Néandertal, qui a disparu il y a 30 000 ans, a vécu plusieurs milliers d'années en même temps que l'Homo sapiens, en Europe. Physiquement, l'homme de Néandertal, était plutôt petit - autour d'1,60 m - et trapu, avec la mâchoire avancée en avant et le front qui part en arrière, alors que l'Homo sapiens mesurait 1,80 m avec un visage droit, et un front et un menton bien marqué.
>> Homo sapiens est arrivé en Europe bien plus tôt que rapporté jusqu'ici
Les deux espèces se sont donc côtoyées et accouplées, ce qui fait que l'homme de Néandertal nous a transmis une partie de son patrimoine génétique et notamment la forme de son nez, un nez plus long, large et saillant que chez l'Homo sapiens de la même époque, indiquent des chercheurs du collège universitaire de Londres.
Un nez long et haut
Ces chercheurs ont pu le démontrer grâce à des photos et à des données génétiques provenant de plus de 6 000 volontaires à travers l'Amérique latine. Des volontaires d'origine européenne, amérindienne et africaine. Les chercheurs ont comparé les informations génétiques de ces 6 000 participants à leur portrait pour voir comment les traits de leurs visages pouvaient être associés à certains marqueurs génétiques. Ils ont découvert que certaines personnes qui avaient du matériel génétique hérité des Néandertaliens, avaient plutôt un nez long et haut.
Ils ont également découvert que cette région du gène présentait des signes de sélection naturelle. Ce qui veut dire que cette forme de nez a été un avantage pour l'espèce humaine à un moment donné de son évolution.
Le nez : un régulateur thermique
L'un des auteurs de cette étude rappelle que notre nez peut nous aider à réguler la température et l'humidité de l'air que nous respirons parce qu'il le filtre, et réchauffe cet air. Pour ce chercheur, le gène du nez long, large et plus saillant des Néandertaliens a pu à un moment aider les Homo sapiens qui venaient d'Afrique à s'adapter aux climats plus froids de l'Europe.
De façon générale, les études montrent que les populations non-africaines actuelles ont hérité de 2% à 4% du génome de l'homme de Néandertal.
À regarder
-
Avions : quand des batteries prennent feu
-
Affaire Epstein : le prince Andrew renonce à son titre royal
-
Grandir à tout prix
-
Cédric Jubillar : 30 ans de prison pour meurtre
-
Mal de dos : comment le soigner
-
Faire des têtes au foot, c'est stylé, mais...
-
En Chine, le plus haut pont du monde est devenu une attraction touristique
-
Quand t’es collé en forêt
-
À Marseille, la Bonne Mère retrouve sa couronne
-
Meurtre de Lola : ce qu’il s’est passé
-
Chili : un miracle dans le désert
-
Faux diplômes : tricher pour se faire embaucher
-
Vignes : des algues pour remplacer les pesticides
-
Du Maroc au Népal, en passant par Madagascar, la génération Z structure ses luttes sur Discord
-
À Londres, le café c'est dans les toilettes
-
De la propagande russe dans nos infos locales
-
Ordures ménagères : une taxe toujours plus chère
-
Temu, Shein... ça va coûter plus cher ?
-
C'est très compliqué dès qu'on parle de la France
-
Départ anticipé d’E. Macron : “La seule décision digne qui permet d’éviter 18 mois de crise”
-
Donald Trump : le Venezuela dans sa ligne de mire
-
Hommage à Samuel Paty : des minutes de silence "inutiles" pour sa sœur.
-
Avion low cost : payer pour incliner son siège
-
Otages français en Iran : l'appel de détresse de leurs familles
-
Cédric Jubillar : ses défenseurs passent à l'attaque
-
Salomé Zourabichvili : "La Russie utilise la Géorgie comme test"
-
Se faire recruter dans l’armée par tirage au sort ?
-
La détresse de Cécile Kohler et Jacques Paris, otages en Iran
-
Le fléau des courses-poursuites à Los Angeles
-
Se soigner risque-t-il de coûter plus cher ?
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter