La Nasa s'engage à se poser de nouveau sur la Lune avant la fin du mandat de Donald Trump

La mission Artemis II, qui vise à tester le matériel en vue d'un prochain alunissage américain pourrait d'ailleurs être avancée de quelques mois en 2026. L'objectif de la Nasa est de prendre de vitesse la Chine.

Article rédigé par Boris Hallier
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
L'étage principal de la fusée Artemis II est transporté vers le bâtiment d'assemblage de la NASA au centre spatial Kennedy en Floride, le 24 juillet 2024. (CHANDAN KHANNA / AFP)
L'étage principal de la fusée Artemis II est transporté vers le bâtiment d'assemblage de la NASA au centre spatial Kennedy en Floride, le 24 juillet 2024. (CHANDAN KHANNA / AFP)

Le 24 décembre 1968, sept mois avant les premiers pas de Neil Armstrong sur la Lune, les astronautes de la mission américaine Apollo 8 deviennent les premiers à approcher d'aussi près notre satellite. Aujourd'hui, l'histoire se répète avec cette nouvelle mission spatiale de la Nasa baptisée Artemis II.

Depuis deux ans, les quatre astronautes membres de la mission : Victor Glover, Christina Koch, Jeremy Hansen et le commandant Reid Wiseman, s'entraînent pour préparer ce long voyage. Au programme, plus de 350 000 kilomètres de voyage spatial, la distance nécessaire pour quitter notre planète, faire le tour de la Lune et revenir sur Terre.

Un décollage avancé

La mission Artemis II, est une mission d'essai dont l'objectif et de récolter des données pour préparer un futur alunissage. "On retourne sur la Lune ! ", bien qu'enthousiaste et paré à toutes les éventualités, le commandant Red Wiseman ne sait pas encore précisément ce qui les attend, "Quand on aura quitté notre planète, on devra peut-être rentrer directement ou patienter trois ou quatre jours en orbite. Ou alors on ira bien vers la Lune. On est prêt à tous les scénarios."

L'astronaute Christina Kock et son collègue Jérémy Hansen sont plus rêveurs, tandis que la première souhaite éclairer ses connaissances sur une potentielle vie spatiale, le second n'a qu'une hâte, capturer et diffuser des vidéos au reste de la population.

Pour l'administration américaine, les ambitions sont tout autres. L'administrateur intérimaire de la Nasa, Sean Duffy affiche la couleur "Nous retournerons sur la Lune, mais cette fois, quand on plantera notre drapeau, on y restera". Il assure vouloir devancer la Chine également élancée dans cette nouvelle course à l'espace et s'engage même à alunir avant la fin de la présidence de Donald Trump. Les équipes de la Nasa promettent effectivement de tout faire pour accélérer le calendrier. Le lancement d'Artemis II actuellement prévu pour avril 2026, pourrait être avancé dès février.

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