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Automobile : Toyota à Valenciennes devient la première usine de France

Le brief éco Emmanuel Cugny Du lundi au vendredi à 6h22 et 11h23

L’usine Toyota implantée à Onnaing, à côté de Valenciennes (Nord), est la première usine automobile française. Selon l’agence Standard and Poor’s, elle détrône celle de Stellantis à Sochaux.

Emmanuel Cugny

Radio France

Publié le 21/02/2023 08:58 Mis à jour le 24/02/2023 07:52

Temps de lecture : 1min

Une chaîne de montage à l'usine Toyota à Onnaing (Nord). (RAFAELA BIRY-VICENTE / RADIO FRANCE) — Une chaîne de montage à l'usine Toyota à Onnaing (Nord). (RAFAELA BIRY-VICENTE / RADIO FRANCE)

Valenciennes-Onnaing, unique site du constructeur japonais Toyota en France, s’impose avec l’assemblage de 255 936 voitures précisément l’an dernier, soit 50 000 de plus qu’en 2021, d'après Standard and Poor’s. Un bon de 24% de la production qui permet donc à Toyota de battre le tenant du titre jusqu’alors : le site historique de Peugeot à Sochaux. Stellantis (ex-PSA) connaît une petite baisse de régime, notamment à cause de travaux pour réorganiser les lignes de production. Sochaux passe ainsi sous la barre des 200 000 voitures produites. Pour référence, 515 000 véhicules sortaient des chaînes sochaliennes en 2019.

Deux modèles produits

Toyota peut dire merci à un modèle particulier : la Yaris Cross, petit SUV urbain compact, version hybride, propulsion thermique et électrique non rechargeable (le moteur électrique se recharge en roulant). Jusqu’à présent, le site inauguré en 2001 dans le Nord produisait uniquement la Yaris et c’est en 2021, il y a deux ans, que le modèle SUV compact est arrivé sur les chaînes. Une seule ligne de production pour les deux modèles avec un investissement de 100 millions d’euros de la part de Toyota, le choix gagnant.

Fiabilité japonaise, petits modèles mais gros volumes de production, unités de fabrication compactes pour consommer moins d’énergie et donc alléger les coûts… recette du succès assuré. Le site ch’ti de Toyota en récolte les fruits aujourd’hui.

Toyota Onnaing, ce sont aujourd’hui 5 000 salariés dont 3 750 en CDI. La direction entend bien profiter du vent positif pour poursuivre sa politique de transformation de CDD en CDI, sans pour autant indiquer de volumes précis pour l’instant. Le premier objectif étant de consolider les emplois existants.