Escroqueries bancaires : une campagne de sensibilisation pour enrayer un phénomène qui coûte plus d'un milliard d'euros en préjudice
Face à la multiplication des fraudes, banquiers, opérateurs téléphoniques et autorités publiques lancent une campagne de sensibilisation auprès du grand public.
Les tromperies en ligne sont de plus en plus nombreuses pour escroquer les utilisateurs de cartes bancaires, et les acteurs de l’ombre inventent des stratagèmes de plus en plus élaborés. Une campagne de sensibilisation est ouverte depuis quelques jours. Organisée par le gouvernement, les opérateurs téléphoniques et les banquiers, elle vise à prévenir tout un chacun de ne pas tomber dans les pièges tendus, avec une recommandation en forme de slogan : "Ne donnez jamais vos données".
Escroquerie répandue et responsabilité des banques
Les escroqueries sont plus étendues qu’on ne le croit, et les arnaqueurs sont friands des méthodes les plus simples, très banales, qui n'attirent pas notre attention. Trop souvent, nous offrons nous-mêmes aux escrocs les moyens de nous piéger. Pour récupérer les données de la victime, le fraudeur va se faire passer pour son banquier, son livreur, son commerçant en ligne, pour résoudre un problème ou soi-disant valider des opérations. Certains clients ou usagers donnent très facilement, et en toute bonne foi, leurs codes par mail ou sms. Ce filon est de plus en plus utilisé puisqu'il déjoue les systèmes de sécurité les plus poussés. C'est pourquoi la campagne de prévention s'appuie notamment sur cet exemple concret : "Jamais votre conseiller bancaire ne vous demandera vos identifiants et mots de passe par téléphone ou sms, il n'en a pas besoin". Si c’est le cas, il faut très vite raccrocher.
Récemment invitée de franceinfo, la directrice générale de la Fédération bancaire française, Maya Atig, donnait ce chiffre : le montant total des fraudes aux moyens de paiement a atteint en 2022, dernière année de référence, 1,2 milliard d’euros. C'est pourquoi cette campagne de sensibilisation est soutenue notamment par les banquiers pour qui l’enjeu financier est important. En effet, pour éviter de devoir rembourser les montants détournés, les banques sont obligées de prouver que la négligence vient du client et non de ses services. Un vrai casse-tête administratif et judiciaire.
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