L'inflation passe sous les 2%, quelles conséquences pour la croissance ?
L’inflation est repassée en août sous la barre symbolique des 2%, une première en France depuis 2021. Est-ce que cela peut relancer la consommation ?
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Comme le dit le proverbe, "Il y a loin de la coupe aux lèvres", qui rappelle qu'il peut y avoir du chemin entre la coupe de champagne qui célébrerait le repli de l’inflation et la relance effective de l’économie. Un recul de l’inflation ne signifie effectivement pas la baisse des prix, mais un ralentissement de la hausse. Si l’inflation se calme, les prix continuent d’augmenter mais moins vite.
Selon la Banque centrale européenne, le niveau idéal d'inflation est de 2%, pour ne pas trop impacter les ménages et éviter à l'économie une récession. Or selon l’Insee, en août, les prix sur un an ont augmenté de 1,9%, soit un net ralentissement par rapport aux 2,3% constatés en juillet. La principale explication vient du ralentissement continu des prix de l’énergie : +0,5% en août 2024 par rapport au +7% à la même époque l’année dernière. Un bémol toutefois, car les prix de l’alimentaire ont continué de progresser de 0,5% - comme en juillet - et le coût des services a progressé fortement avec les JO, qui ont fait s’envoler les notes des nuitées d’hôtels et des billets de transports. Les services qui représentent la moitié de l’indice des prix à la consommation.
La prudence reste de mise
Ainsi à ce jour, rien ne dit que la modération de la hausse des prix va relancer la consommation en France. Les incertitudes politiques demeurent. Tout le monde attend de voir et reste prudent. La confiance est un facteur clé en économie. Et puis, à ce stade, aucune relation ne peut être établie entre ralentissement de l’inflation et création d’emploi, qui est le gros sujet du moment. L'instabilité politique entraîne un gel des investissements par les entreprises. Autant d’incertitudes qui interviennent à la veille de la formation d’un nouveau gouvernement et de la construction du prochain budget de la France. Celui-ci se trouve toujours dans les limbes, alors que le projet de loi de Finances doit être déposé au Parlement le 1er octobre prochain.
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