Le brief éco. Des turbulences pour les drones Parrot
Le fabricant français voit son cours de bourse chuter, à l’image de l’activité de l’entreprise qui fut pourtant une des toutes premières pépites technologiques françaises.
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Des vents contraires soufflent sur les drones Parrot. La marque avait lancé les kits mains libres pour téléphone à la fin des années 2000 avant de se consacrer aux nouveaux petits engins volants ultra-légers. Mais le succès n’est plus au rendez-vous. Malgré le lancement en juin dernier de son nouveau quadricoptère miniature, bijou de technologie, Parrot a vu son chiffre d’affaires baisser de 40% au troisième trimestre. Pas plus de 24 millions d’euros de ventes. L’action Parrot a plongé de plus de 50% vendredi 23 novembre à la bourse de Paris, avant de se reprendre un peu depuis. Mais la situation reste compliquée.
Les drones ont moins la cote. La faute à une forte baisse inattendue du marché des drones grands publics en dépit de l'approche des fêtes. L'effet de mode s'estompe et une fois qu’un drone est acheté on ne le remplace pas tous les ans. Deuxième accusé : la vive concurrence des produits chinois fabriqués à faible coût de main d’œuvre. Concurrence déloyale crieront certains. On voit le résultat sur le groupe français. Enfin, les autres appareils comme les kits mains libres n’assurent pas le relais. Résultat : Parrot va se séparer d’une centaine de personnes sur ses 660 salariés. Le plan de départ volontaire doit être réalisé essentiellement à l’international. En France, il se fera sur la base du volontariat.
Capacités de rebonds
Parrot compte sur la solidité de ses filiales professionnelles qui développent des drones spécifiques. Le groupe offre également des services pour la surveillance, la cartographie, l’agriculture ou encore la construction. Cette activité se porte plutôt bien.
Et puis reste le trésor de guerre des années fastes : l’entreprise dispose encore de quelques réserves de liquidités pour rebondir. Parrot a vendu notamment cette année à Faurecia, pour près de 110 millions d’euros, sa filiale spécialisée dans la connectivité et l’information pour l’automobile. Le président-directeur général de Parrot, Henri Seydoux, se donne deux ans pour redresser la barre, avec un outil : la R&D. Volonté et détermination qui devraient convaincre les investisseurs de continuer à soutenir l’entreprise et son dirigeant malgré les difficultés.
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