Pouvoir d'achat : la possibilité de faire ses courses avec des titres-restaurant dans les supermarchés, prolongée jusqu'à fin 2026
Le parlement a prolongé l’utilisation des titres-restaurant pour l’achat de courses alimentaires à l'unanimité, ce qui suscite un important mécontentement de la part des restaurateurs.
En fin d’année 2024, avec la chute du gouvernement Barnier, l’examen du texte pour pouvoir faire ses courses dans les grandes surfaces avec des titres-restaurant avait été stoppé net et sans cette loi, depuis le 31 décembre, il n’était, donc normalement plus possible de payer des produits alimentaires avec des titres-restaurant. Par produits alimentaires, il faut entendre le riz, les pâtes, la viande, etc, car il était encore possible de payer des produits consommables tout de suite, comme des salades ou des sandwichs.
La plupart des grandes enseignes acceptaient encore le paiement par titre-restaurant, pariant sur une adoption prochaine d’un texte, mais il s'agissait clairement d'une zone grise. Cependant, le Sénat a rectifié le tir, mardi 14 janvier 2025. Il a voté une loi qui prolonge cette dérogation car à l’origine les titres-restaurant ne sont pas faits pour être utilisés en grande surface, mais bien pour être dépensés dans les brasseries, au restaurant pour la pause déjeuner. Depuis la pandémie de Covid-19, leur usage dans les supermarchés a été mis en place, puis prolongé avec l’inflation et peu à peu, cette utilisation est entrée dans les mœurs et avec, on peut faire ses courses à hauteur de 25 euros par jour maximum.
Il était, donc, difficile de faire marche arrière, car plus de 97% des actifs qui ont des titres-restaurant souhaitaient continuer à les utiliser comme ils l’entendent. C’est devenu un tel coup de pouce au pouvoir d’achat pour près de cinq millions et demi de salariés qui en bénéficient que malgré les divisions, l’ensemble des groupes politiques a voté ce texte à l'unanimité à l'Assemblée nationale, puis au Sénat.
La grande distribution se réjouit tandis que les restaurateurs sont furieux
De plus, les grandes enseignes de la grande distribution militaient pour la reconduction de cette autorisation qui nourrit leur chiffre d'affaires. L'enjeu porte sur 9,4 milliards d'euros pour une moyenne de 8,75 euros par titre.
En revanche, les restaurateurs sont furieux et ils estiment que c’est un important manque à gagner pour leur secteur. De son côté, le gouvernement s’est félicité de l’adoption du texte et selon lui, cela laissera le temps de travailler à une "réforme ambitieuse" de cet avantage social.
L’objectif étant de moderniser ce dispositif, pour l’adapter à son temps, notamment au télétravail et aux nouvelles habitudes des Français, qui préfèrent cuisiner et apporter leur repas, plutôt que de faire une pause déjeuner dans un restaurant.
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