Assemblée nationale : le parti Renaissance tente d'exister mais créé le malaise en relançant l'idée d'une dissolution
L'hypothèse d’une dissolution de l’Assemblée Nationale est à nouveau agitée. Renaissance, le parti présidentiel, affirme qu’il est prêt. Une annonce qui a laissé perplexe une partie de la majorité. Le brief Politique de Jean-Rémi Baudot
Couac dans la majorité. La menace de la dissolution de l'Assemblée avait été utilisée fin septembre par Emmanuel Macron mais la question semblait repoussée : aucune motion de censure n’a réellement inquiété le gouvernement. Pas de raison de provoquer de nouvelles élections législatives. Pourtant, le sujet est revenu dimanche, opportunément remis en piste dans un article du Journal du Dimanche.
Dans cet article, intitulé "Comment Emmanuel Macron prépare l’opération dissolution", le parti Renaissance se dit prêt. Retroplanning à l’appui : dissolution, investitures, financements, etc… "On est en ordre de bataille, il ne nous manque plus que le calendrier", confirme un cadre du parti présidentiel. Petit problème, il n’y a qu’une seule personne qui maitrise ce calendrier, c’est Emmanuel Macron et l’Elysée jure que la question n’est pas du tout à l’ordre du jour. Le porte-parole du gouvernement a même tenté de clore le débat, démentant tout projet de dissolution : "Les Français ne le souhaitent pas", a martelé Olivier Véran. Voilà la ligne officielle…
Alors pourquoi la question revient ainsi dans l’actualité ? C’est la question qu’une partie de la macronie s’est posée toute la journée. Des conseillers, des membres du gouvernement et jusqu’à l’Elysée, la même réponse : "On ne sait pas d’où ça sort". Pourtant oui, le sujet a bien été abordé jeudi 3 novembre au soir, lors du bureau exécutif de Renaissance. Mais selon les informations de franceinfo, un ministre qui a assisté à la réunion glisse que seul le financement d’une possible campagne a été évoqué. "Tout ça est un chouïa survendu", confié ainsi ce membre du gouvernement…
Renaissance veut exister et faire oublier LREM
Il faut comprendre que Stéphane Séjourné, le patron de Renaissance, s’applique depuis des semaines à donner une place à son parti. Il veut le faire exister comme un outil politique, capable de pousser ses propres sujets et d’exister. Objectif : faire l’inverse de ce que fût La République En Marche. Mais cette histoire de dissolution interroge : n’est-ce pas contreproductif pour Emmanuel Macron ? Remettre la pression sur les oppositions au moment où l’executif cherche des compromis sur des textes comme les Energies Renouvelables, est-ce utile ?
Est-ce opportun de redonner une occasion à Jean-Luc Melenchon ou Marine Le Pen de bomber le torse en se disant eux-mêmes prêts à retourner aux urnes ? Si on en croit les réactions au sein de la majorité, ce ballon d’essai de Renaissance ressemble à surtout à un couac…
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