Présidentielle 2022 : dès janvier, deux campagnes pour lutter contre l'abstention
Pour lutter contre l’abstention, le gouvernement va déployer deux campagnes de communication à partir de janvier.
La première a pour objet d'inciter les Français à s’inscrire sur les listes électorales. En 2017, on estimait à cinq millions le nombre de non-inscrits, qui s’additionnent avec les 7,6 millions de mal-inscrits – des personnes enregistrées dans une commune où elles n’habitent plus.
La deuxième campagne veut convaincre les électeurs de se déplacer aux urnes les 10 et 24 avril prochain. Là aussi, un rappel : aux régionales de juin dernier, deux tiers des électeurs se sont abstenus. La présidentielle de 2017 avait quant à elle été marquée par le record d'abstention de la Ve République.
Les deux campagnes déployées à partir de janvier n'attendent plus que les derniers arbitrages du Premier ministre Jean Castex pour être lancées. Une réunion doit avoir lieu dans les tous prochains jours, à Matignon, pour coordonner "le message, le visuel, et le timing" de chaque campagne, explique un conseiller.
Cible principale : les jeunes électeurs
Chacune dépend d'administrations différentes L’inscription sur les listes électorales, c’est le domaine du ministère de l’Intérieur, qui a présenté un plan de communication, avec des idées et un budget dédié. L’incitation au vote dépend de davantage d’acteurs : le ministère de la Citoyenneté et le secrétariat d'État chargé de l’Engagement, qui ont fait des propositions, et le Service d’information du gouvernement, le SIG, qui va débloquer le budget.
Et si le détail de chaque campagne n'est pas encore arrêté, les priorités, elles, sont claires. D’abord, s’adresser aux jeunes. 51% des mal-inscrits ont entre 25 et 29 ans. Pire : à en croire une enquête commandée par Le Journal du Dimanche, 63% des 18-20 ans envisagent de s’abstenir au premier tour de la présidentielle.
C’est à ces jeunes en particulier que le gouvernement veut donc s’adresser. D'où le deuxième axe : les campagnes ne seront pas incarnée par les politiques, pas par des ministres, qui ont moins d'impact que des acteurs de la société civile. Cela cogite encore pour trouver le bon vecteur pour délivrer le message.
Troisième axe : convaincre que rien n’est compliqué dans le vote. Rappeler, par exemple, que l’inscription peut se faire en ligne désormais. Et qu’il est possible de s’enregistrer sur les listes jusqu’au 4 mars 2022 : c’est beaucoup plus tard que lors des présidentielles précédentes. Est aussi évoquée l’idée d’une carte électorale dématérialisée, avec un QR Code. C’est tout cela que vont rappeler les deux campagnes déployées en début d’année prochaine.
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