Pimkie sort la tête de l'eau : le chiffre d’affaires de l’enseigne de prêt-à-porter progresse de 20%
Après avoir été placé en procédure de sauvegarde, le nouveau patron avait lancé un vaste plan de restructuration. L’enseigne d’habillement prévoit désormais d'investir 10 millions d'euros en 2025.
"Les résultats de Pimkie sont encourageants", a commenté dans un communiqué Salih Halassi, le repreneur, un ancien de chez Kindy. L'enseigne affiche un chiffre d’affaires en augmentation de 20% sur le premier trimestre 2025, une jolie performance dans un marché du prêt-à-porter qui reste morose. Propriété de l’empire Mulliez, Pimkie était en déficit chronique depuis 2015. Le nouveau patron avait lancé un vaste plan de restructuration et appliqué une cure d’austérité très forte ces derniers mois.
Pour assainir ses comptes, il a réduit les coûts de toutes parts, s’est tourné vers des productions moins chères au Maghreb, en Tunisie et au Maroc. Il a aussi licencié, pour ne garder que 768 salariés contre 1 500 il y a deux ans. Pimkie a aussi fermé une centaine de boutiques, soit presque une sur deux, notamment celles des agglomérations ou en périphérie dans les grands centres commerciaux. Il a gardé 189 magasins plutôt en proximité, au cœur des villes et plutôt dans les petites et moyennes villes.
Magasins physiques, fidélisation... La stratégie de la marque
L’enseigne prévoit d'investir près de 10 millions d’euros cette année, essentiellement pour rénover ou transformer ses boutiques. Car elle mise surtout sur la vente physique là ou d’autres privilégient le digital. L’objectif, c’est aussi de travailler ses collections, en limitant les références : 1 200 par saison, contre 1 700 auparavant.
Pimkie se repositionne sur le milieu de gamme, accessible, fonctionnel, polyvalent. La marque ne vise plus une clientèle très jeune ou adolescente, mais cherche à attirer plutôt les 20-45 ans. Pimkie entend surfer sur son nom, qui est connu et dont l’image est bonne, et qui a, à son actif, plus de 2 millions de clients fidèles. L’idée est de les fidéliser encore plus via des opérations de promotions ou des cartes.
Mais cette relance reste un pari. Même si ces premiers résultats sont positifs, le défi est loin d’être complètement gagné car le marché de l’habillement reste très fortement concurrencé par les groupes à bas coûts de la Fast fashion, comme Shein, dont les prix sont très agressifs. Certes, l’inflation est moins forte, mais dans un environnement économique qui s'assombrit et reste incertain, les ménages continuent de faire attention à leurs dépenses.
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