Transports : comment expliquer l'augmentation du prix de la course VTC ?
Plateformes et chauffeurs se sont accordés sur un prix minimum de la course à 7€65. Les clients paieront un peu plus cher sur les petits trajets.
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C’est une première en France. Après des mois de négociations, les associations et syndicats de chauffeurs d'un côté et les plateformes qui les font travailler comme Uber, Heetch ou Bolt, ont réussi à se mettre d’accord sur un prix minimum pour un trajet : 7€65 nets assurés aux chauffeurs, quel que soit la taille de la course, y compris les plus petites. Jusqu’alors, le chauffeur empochait entre 6 et 9 euros, en fonction des plateformes, certaines n'ayant pas attendu pour payer plus cher. L'accord de branche doit être signé mercredi 18 janvier.
Le client va donc payer un peu plus cher ses déplacements. Chez Uber par exemple, la course minimum va augmenter de près de 30% dès le 1er février. De 8 euros minimum, la somme passera à plus de 10 euros pour un petit trajet, sachant que la compagnie prend toujours une commission de 25%.
Des avantages pour les plateformes
Si l'on en croit les plateformes, cet accord servira à améliorer les conditions de travail des chauffeurs, qui ne sont pas salariés mais indépendants, une manière de mieux les rémunérer et de les fidéliser en période d'inflation. Mais le but est aussi d'inciter les chauffeurs à prendre de petites courses de quelques kilomètres. Ceux-ci préfèrent bien souvent prendre des trajets plus longs qui leurs rapportent plus, un problème pour les plateformes qui perdent des clients. Grace à ce prix minimum, elles espèrent donc augmenter les rotations et baisser le temps d’attente de quelques minutes pour les clients. Qui plus est, c'est une façon de se mettre d’accord sur un prix et de limiter la concurrence.
Certaines associations jugent pourtant ce prix trop bas. Sur les sept grandes associations de chauffeurs, trois refusent de signer : elles souhaitent qu'un revenu minimum pour les chauffeurs soit discuté, au-delà du seul prix de la course. Même sans leurs signatures, l’accord devrait être majoritaire et s’appliquer, marquant ainsi un début de régulation d’un secteur longtemps considéré comme un far west et qui représente aujourd'hui plus de 40 000 chauffeurs.
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