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Fin de vie : la présidente de la convention citoyenne espère que les parlementaires feront preuve "d'humilité"

Claire Thoury qualifie les travaux de la convention citoyenne de "tour de force démocratique" et dit espérer que les parlementaires seront à la hauteur de l'enjeu.

franceinfo

Radio France

Publié le 27/04/2024 09:19

Temps de lecture : 1min

Claire Thoury, présidente du comité de gouvernance de la convention citoyenne sur la fin de vie, le 2 avril 2023 sur franceinfo. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

Claire Thoury, présidente du comité de gouvernance de la convention citoyenne sur la fin de vie, est revenue samedi 27 avril sur franceinfo sur les quatre mois de discussion, à l'occasion de la toute dernière session de la convention sur le sujet.

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"Ce que j'aimerais qu'on arrive à retenir de cette aventure, c'est [que la fin de vie] est plus qu'un sujet de division et d'unité, parce que précisément sur ce sujet, on ne peut pas dire à l'un qu'il a tort et à l'autre qu'il a raison. Et cela impose de l'humilité en permanence, de se mettre à la place de l'autre. C'est ce qu'ont fait les citoyens pendant quatre mois, et c'est je l'espère ce que vont faire les parlementaires pendant les prochaines semaines", dit-elle, alors que le texte est arrivé en commission spéciale à l'Assemblée nationale cette semaine.

"Un tour de force démocratique"

Le travail des 184 membres, effectué début 2023, a débouché sur un projet présenté le 10 avril en Conseil des ministres. Claire Thoury se félicite d'avoir vécu, avec la convention, "un tour de force démocratique". "C'était génial de le faire sur un sujet aussi sensible, sur un temps aussi long", retient la présidente de la convention.

Emmanuel Macron a affirmé qu'il lancerait une troisième convention citoyenne en 2024, dont le sujet n'est pas encore connu. "Les gens sont vraiment extrêmement intelligents, beaucoup plus qu'on ne le croit, ils sont sensibles, ils ont envie de participer à la chose publique. Et donc pour cela il faut leur donner les moyens de le faire avec les bons outils", insiste-t-elle. Sur certains sujets, estime-t-elle, on a besoin de "demander à monsieur et madame tout-le-monde d'éclairer la décision publique précisément parce qu'ils sont monsieur et madame tout-le-monde dans un cadre bien particulier qu'est la convention citoyenne".