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"Le journal de Clémentine peut aider à trouver des pistes de comportements" avec les patients, selon l'oncologue de Clémentine Vergnaud, emportée par un cancer

Le grand témoin Jérôme Chapuis, Jean-Rémi Baudot Du lundi au dimanche à 7h40

Pour Pascal Hammel, chef du service d'oncologie digestive et médicale de l'hôpital Paul-Brousse, le livre "Le journal de Clémentine", qui paraît vendredi, permet de se projeter "un peu mieux dans la peau de quelqu'un dont la vie est menacée."

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Pascal Hammel, chef du service d'oncologie digestive et médicale de l'hôpital Paul Brousse à Villejuif (Val-de-Marne) (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)
Pascal Hammel, chef du service d'oncologie digestive et médicale de l'hôpital Paul Brousse à Villejuif (Val-de-Marne) (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

"Ce genre de témoignage peut aider à trouver des pistes de comportements", à avoir face aux patients, explique Pascal Hammel, chef du service d'oncologie digestive et médicale de l'hôpital Paul-Brousse à Villejuif (Val-de-Marne), , vendredi 4 octobre sur franceinfo à l'occasion de la sortie du Journal de Clémentine (Radio France et Le Seuil). Le livre est inspiré du podcast "Ma vie face au cancer" de Clémentine Vergnaud, journaliste à franceinfo, emportée par un cancer des voies biliaires à 31 ans, le 23 décembre 2023. Les recettes seront reversées au fonds créé en sa mémoire pour financer la recherche contre le cholangiocarcinome.

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"C'est un livre qui doit rester", souligne l'oncologue qui a suivi Clémentine pendant sa lutte contre le cancer. "Le témoignage le plus important pour moi, c'est ce qu'elle ressent par rapport à la maladie", notamment pour les soignants, poursuit Pascal Hammel. Il permet de se demander "comment je vais pouvoir parler avec cette femme qui est malade ?", "quelle est ma place réelle dans sa vie ?", "est-ce que m'autorise à lui donner des conseils ?" 

Une aide pour les jeunes soignants 

Selon lui, le livre peut notamment servir aux soignants "plus jeunes" qui "doivent très vite être capables de se comporter comme il faut et d'employer les bons mots". À 25 ans, "c'est extrêmement difficile d'avoir conscience de ce que peut ressentir quelqu'un qui a 30 ans qui va mourir d'un cancer". Avec ce témoignage, "on peut se projeter un peu mieux dans la peau de ce que peut ressentir quelqu'un dont la vie est menacée", insiste Pascal Hammel. 

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