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Michel Barnier Premier ministre : "C'est un homme de conviction et de dialogue", selon la directrice générale de la Fondation Robert Schuman

Le grand témoin Jérôme Chapuis, Jean-Rémi Baudot Du lundi au dimanche à 7h40

La France possède, en la personne de Michel Barnier, un nouveau Premier ministre, nommé jeudi près de deux mois après les élections législatives anticipées de Juillet. Tour à tour président de département, député, sénateur, comissaire européen, il est surtout connu pour avoir mené, pour l'UE, les négocations sur le Brexit.

franceinfo

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Publié le 06/09/2024 10:45 Mis à jour le 06/09/2024 10:46

Temps de lecture : 1min

Michel Barnier, Premier ministre, à Matignon lors de la passation de pouvoir avec Gabriel Attal, à PAris, le 5 septembre 2024. (HENRI SZWARC / XINHUA)

Si le grand public n'a pendant des années pas beaucoup entendu parler de Michel Barnier, nommé jeudi 5 septembre, Premier ministre, à l'âge de 73 ans, ce membre du parti les Républicains, et donc représentant de la droite, était le négociateur en chef des accords entre le Royaume-Uni et l'Union européenne lorsque les Britanniques ont décidé de sortir de l'Europe à l'occasion du Brexit, en 2020. "Michel Barnier a su préserver les intérêts de l'Union eurpéenne, souligne Pascale Joannin, directrice générale de la Fondation Robert Schuman, un think tank spécialisé sur les questions européennes. "Michel Bernier est un homme de conviction, mais aussi de dialogue, d'écoute, explique-t-elle. Il n'insulte personne. Lors du Brexit, les Anglais, à la fin, l'ont beaucoup respecté."

🔴 Nomination de Michel Barnier ➡️ "Il part avec des atouts. A lui de montrer qu’il sait s’adapter au terrain national. Il n’est pas un novice", dit Pascale Joannin, directrice générale de la Fondation Robert Schuman (think tank spécialisé sur les questions européennes). pic.twitter.com/au6MqybwyW
— franceinfo (@franceinfo) September 6, 2024

Une longue carrière politique

Néanmoins, ces négociations passées, certes très difficiles à mener, vont-elles servir le nouveau Premier dans la tâche qui l'attend ? "On ne peut pas transposer ce qui se passe à Bruxelles ou dans une négociation internationale avec une négociation nationale, mais il part avec des atouts, reprend Pascale Joannin. À lui de monter qu'il sait s'adapter au terrain national. Avant d'être le Français le plus connu à Bruxelles, il a quand même eu une carrière politique dé député, de sénateur et de ministre qui fait qu'il n'est pas novice."